Le multicloud s’impose aujourd’hui comme le modèle dominant pour le système d’information des entreprises. Cela ajoute plus de complexité pour les DSI et nécessite surtout une grande prudence vis-à-vis des données, tant d’un point de revue résilience que sécurité.
Le multicloud s’annonce comme le modèle dominant des systèmes d’information de demain et, selon IDC, 85% des entreprises l’auront adopté d’ici 2020. Garants de l’efficacité et des coûts du système d’information de leurs entreprises, les DSI ont parfois été mis au pied du mur par les métiers. Certaines solutions cloud comme Office 365 ou Salesforce.com se sont déjà imposées comme incontournables et les DSI s’appuient de plus en plus sur des services Iaas ou Paas pour porter les projets qui nécessitent le plus d’agilité. Cette évolution n’est pas sans conséquences sur la façon dont la DSI va consommer son IT, comme le souligne Stéphane Blanc, Fondateur et président d’AntemetA, fournisseur de Services Cloud et on-premise pour l’entreprise : « En mode on-premise, la puissance machine, les capacités de stockage et la qualité de service sont extrêmement claires. Quand on va vers le Cloud, il devient nécessaire de définir de nouvelles SLA, fixer des contraintes en termes de résilience, de réversibilité. »
La maîtrise de la donnée, un enjeu clé en environnement multicloud
Cet essor du multicloud fait apparaître de nouveaux enjeux pour les DSI, notamment en termes de maîtrise des données critiques. Bien évidemment, l’entreprise doit mettre en place les outils de gestion d’accès, de chiffrement mais elle doit surtout mettre en place des procédures de sauvegarde efficaces pour assurer la résilience de ces données mais aussi assurer la réversibilité de ce choix du cloud : « Les sauvegardes constituent aujourd’hui le dernier bastion face à l’attaque d’un cryptolocker ou la défaillance d’un founisseur Cloud » conclut le fondateur d’AntemetA.
« Face à l’essor du multicloud, le backup est aujourd’hui devenu stratégique pour les entreprises. »
Stéphane Blanc,
Fondateur et président d’AntemetA
Météo France se tourne vers AntemetA
pour son Cloud hybride
Météo France a fait le choix du cloud pour mettre en place le backend de son application mobile de prévision. Avec des pics d’activité très violents, l’équation économique du Cloud est bien plus avantageuse que la mise en place de ressources on-premise. « Nous sommes gagnants sur le coût de l’hébergement et sur la qualité du service. En effet, les compétences des équipes AntemetA sur le plan technique et décisionnel, ont permis de réaliser une intégration dans un délai rapide » explique Daniel Dure, DSI de Météo France qui a fait le choix d’un cluster My ADC d’AntemetA afin d’héberger cette plateforme, une infrastructure qui absorbe près de 3 000 requêtes par seconde. Outre la puissance et la flexibilité du Cloud, Météo France a privilégié la solution lui garantissant un haut niveau de sécurité car son hub de notification est hybridé avec ses serveurs internes : « AntemetA sait qui consomme quoi et quand, qui a accès à quoi, pour pouvoir détecter les actes de malveillance et les exfiltrations de données, en corrélant les données entre elles. » ajoute le DSI.
Les points clés
pour déjouer les pièges du multicloud
Si, par sa flexibilité et l’agilité qu’il apporte aux métiers et aux équipes DevOps, le Cloud public présente de nombreux avantages, celui-ci apporte son lot de contraintes aux DSI qui doivent faire face à la complexité croissante de ces architectures hybrides.
Si les métiers et la volonté des directions générales à rendre les infrastructures de l’entreprise plus agiles ont mécaniquement poussé les DSI vers le Cloud public, celles-ci sont confrontées à des enjeux parfois antagonistes. D’une part, le poids de l’existant reste bien présent. 70% des budgets de la DSI restent consacrés à l’existant, c’est-à-dire des applications legacy qui ne migreront pas vers le cloud pour des raisons techniques ou financières.
Une approche multicloud permet théoriquement d’adopter la règle de « Mettre le bon workload sur le bon Cloud », encore faut-il maîtriser l’ingénierie financière des fournisseurs cloud. Celle-ci n’est simple qu’en théorie, la pratique montre que les factures cloud sont extrêmement complexes, les suppléments liés au trafic, aux options souscrites sont très nombreux, et les factures qui explosent fréquentes comme l’explique Stéphane Blanc, Fondateur et président d’AntemetA : « les coûts du Cloud public sont difficilement maîtrisables du fait de la complexité de la structure tarifaire des grands fournisseurs de cloud public. Déjà aux Etats-Unis des entreprises font le chemin inverse et rapatrient certaines workloads vers un cloud privé ou des fournisseurs aux pratiques tarifaires plus transparentes. »
D’autre part, la DSI doit opérer une révolution interne afin de faire évoluer les équipes existantes vers un modèle DevOps et se doter des compétences qui lui permettront de maîtriser ces architectures hybrides plus complexes. En ce sens, un bon accompagnement des DSI dans ces projets de transformation est essentiel pour atteindre les cibles d’agilité et de maîtrise des coûts fixées par les directions générales. A l’image du portail de service mis en place par AntemetA pour ses clients, il faut être capable de fournir aux équipes internes des outils qui vont masquer la complexité intrinsèque du multicloud et automatiser au maximum les tâches de provisioning afin de permettre aux équipes internes d’atteindre leurs objectifs en termes d’agilité.
La maîtrise des données critiques est un prérequis indispensable
Outre ce volet purement technique, cette mutation des systèmes d’information vers un modèle multi-Cloud replace la problématique du management de la donnée au premier rang des préoccupations des DSI. Pour Stéphane Blanc, le DSI doit évaluer chaque solution, le on-premise, le cloud public souverain ou un cloud international selon la nature de chaque application et la nature de chaque donnée : « Le positionnement de la donnée est un point important dont il faut tenir compte avant même de songer au cloud. De même, le DSI a le devoir de s’assurer de la réversibilité de son choix. L’entreprise doit se réserver la capacité de pouvoir déplacer sa donnée à tout moment, que ce soit pour la rapatrier sur des infrastructures on-premise ou l’ envoyer chez un autre fournisseur Cloud. La nature des données elles-mêmes est un point de vigilance que doivent garder à l’esprit les directions générales qui militent pour le cloud. » AntemetA propose notamment la sauvegarde des données stockées sur Office 365, ce qui permet d’envisager un changement d’approche pour démarrer une instance on-premise ou entamer une migration vers un autre service. Néanmoins, le fondateur d’AntemetA prévient : « Attention, les entreprises qui choisissent de développer sur certains Paas ne peuvent espérer aucune réversibilité pour ces applications, on assiste dans ce cas à un retour du modèle mainframe, centré non plus sur une machine mais un CSP. »
Pour cet expert du Cloud et du stockage, la brique sauvegarde va jouer un rôle clé dans l’indépendance des entreprises vis-à-vis de leurs fournisseurs Cloud. Avec l’externalisation des données sur de multiples Cloud, il devient la pierre angulaire de la stratégie de protection et de réversibilité des données du DSI. Pour Stéphane Blanc, des solutions de backup “As a Service” comme celle qu’AntemetA propose avec Veritas sont une réponse directe à ces nouveaux besoins issus de l’essor du multicloud : « L’arrivée de solutions de sauvegarde managée est un progrès extrêmement significatif dans ce domaine. Avec une offre As a Service, l’entreprise va enfin disposer de SLA solides, avec un prestataire qui va aligner des ressources humaines et techniques nécessaires pour tenir ces SLA et ainsi assurer l’entreprise de la fiabilité de ses sauvegardes, gage de sécurité et de réversibilité future. »
Outre les sauvegardes managées, AntemetA mise sur le développement de son activité MCO (Maintien en Conditions Opérationnelles) afin d’accompagner les DSI dans leur transition vers le multicloud. « Au-delà de notre portail, les commerciaux d’AntemetA sont en contact régulier avec nos clients. AntemetA attribue un gouverneur à ceux qui bénéficient des services managés et des comités de pilotage organisés à intervalles réguliers assurent la conformité des services que nous délivrons » explique le fondateur d’AntemetA. Peu d’éditeurs ont entamé ce type de démarche auprès de leurs clients, avec une capacité à la fois d’offrir des services et des solutions “à la carte” pour les infrastructures Cloud de l’entreprise, mais aussi pour ses infrastructures legacy, avec une volonté de minimiser le nombre d’acteurs et ainsi éviter tout renvoi de responsabilité d’un provider à un autre et assurer la responsabilité des SLA de la plateforme d’un point de vue global. Le multicloud est un changement d’approche radical pour les entreprises, il doit aussi l’être pour les fournisseurs de solutions et de services.
Les 5 piliers de l’approche multicloud d’AntemetA
1. Le réseau :
AntemetA privilégie la mise en place de lien physique entre les sites de ses clients et ses datacenters pour collecter et stocker les données.
2. L’infrastructure :
Il faut pouvoir s’appuyer sur des infrastructures techniques solides car les parties stockage et calcul de l’infrastructure vont porter les services de l’entreprise.
3. La cybersécurité :
Se protéger des menaces extérieures demande des ressources humaines et techniques importantes, notamment pour corréler toutes les données sur son SOC et détecter les attaques au plus tôt. Une politique de sécurité est nécessaire pour contrer les menaces internes.
4. Le Data Management :
L’entreprise doit analyser son patrimoine Data et déterminer le bon niveau de service pour chaque donnée, mettre en place les moyens de sauvegarde et un PRA pour les données.
5. L’accompagnement :
Le multicloud constitue une marche supplémentaire en termes de complexité. Un accompagnement est nécessaire dans le design d’une architecture cible amenée à supporter des applications critiques mais aussi dans son maintien en conditions opérationnelles.
Un portail propriétaire
pour accéder à tous les services
A l’heure de l’agilité, disposer d’outils efficients et automatisés est un prérequis. Le portail de pilotage du Cloud conçu par AntemetA offre une vue centralisée de l’ensemble des services auxquels a souscrit l’entreprise. L’entreprise peut y créer ses tickets de support, provisionner de nouveaux services dans le catalogue de produits Cloud proposé mais aussi accéder à ses environnements Cloud, consulter les SLA souscrites, visualiser l’ensemble des assets de son Cloud dédié et suivre sa consommation en temps réel. Tout le pilotage de l’infrastructure Cloud provisionnée chez AntemetA peut être réalisé via cette interface unique.
Les chiffres clés d’AntemetA
Date de création :
1995
Dernier Chiffre d’affaires :
90 millions d’euros (+25 % par rapport à l’année précédente)
Effectifs :
235 personnes
Nombre de clients :
> 1000 PME, grands comptes et établissements publics,
> 350 sous contrat support et MCO Cloud,
> 600 baies de stockages installées sous contrat de support et MCO.
Pour en savoir plus https://www.antemeta.fr/
