Une étude révèle qu’un peu plus d’un consommateur français sur deux (55 %) indique de fausses données personnelles lors de l’achat d’un produit/service, 3 sur 4 se disant préoccupés par l’usurpation de leur identité.
Numéro de téléphone (32 %), date de naissance (19 %), adresse personnelle (18 %) ou nom (17 %) imaginaires, plus d’un consommateur français sur deux indiquent des infos perso imaginaires, selon une étude mondiale de l’éditeur de produits de cybersécurité RSA. Car ils se méfient. Du piratage possible de leurs (vraies) données perso, du démarchage publicitaire et autres actions marketing, ou du simple sentiment que leurs données après tout ne concernent pas l’entreprise…, alors que seulement un quart environ des personnes interrogées (28 %) pensent qu’elles permettent aux marques de leur proposer de meilleurs produits/services plus personnalisés.
En tout cas, 71 % se disant davantage au courant des violations de données qu’il y a cinq ans, près de 3 consommateurs sur 4 (74 %) sont préoccupés par l’usurpation de leur identité et 69 % sont prêts à boycotter une entreprise ayant montré, à maintes reprises, un manque d’intérêt pour la protection des données clients. A méditer, alors que les attentes des consommateurs sur la protection de leur vie privée et les nouvelles règlementations, à l’instar du RGPD, transforment à l’échelle locale les risques business en “cyber risques” à l’échelle mondiale.
7 579 adultes à travers le Royaume-Uni, les États-Unis, la France, l’Allemagne et l’Italie ont été interrogés.