Les 7 & 8 avril derniers se sont tenues la 22ème édition de Documation et la 1ère édition de Data Intelligence Forum à Paris Porte de Versailles. Pendant ces 2 jours, près de 4 750 professionnels ont pu échanger sur les stands des 138 exposants et lors d’une centaine de conférences qui ont attiré 3 950 auditeurs.
« Cette édition a été marquée par la volonté de présenter tout le spectre couvert par la transformation numérique des entreprises, de la dématérialisation et la gestion de contenus jusqu’au traitement de la data et à l’intelligence artificielle, et le succès des conférences plénières sur ces thématiques nous conforte dans cette orientation », indique Guillaume Settembrini, directeur adjoint du salon. « Entreprise : l’âge de l’intelligence artificielle ? », « Enjeux de la facture électronique et de la piste d’audit fiable », « Cloud et archivage électronique : question de confiance ? » ou « Dématérialisation des courriers : comment la mettre en œuvre ? » sont quelques exemples des thèmes abordés lors des ateliers pratiques et les conférences.
Linkurious récompensé
Décliné dans le même espace que Documation, le modeste salon Data Intelligence Forum s’est, pour sa part, chargé de mettre en perspective la gestion de la donnée sous les axes collecte, stockage, enrichissement, analyse, restitution, gouvernance et usage. Les responsables de la manifestation en ont profité pour décerner pour la quatrième année consécutive leurs DIA (Data Intelligence Awards). Parmi les startups récompensées, Linkurious, dont la technologie de data visualisation a été utilisée pour explorer les données de l’affaire “Panama Papers” (voir notre article : Linkurious, l’outil de visualisation des Panama Papers reçoit le premier prix des Data Intelligence Awards) mais aussi Cryptosense dans la catégorie “sécurité, véracité et intégrité des données”, et eLum dans celle des “predictive analytics”.
Des outils pour “l’infalsifiable”
Du côté des annonces de produits quelques nouveautés ont retenu notre attention. Chez Wacom notamment, outre la présentation de Sign pro PDF, qui permet de capturer des signatures manuscrites, de compléter des formulaires et d’annoter hors connexion des documents PDF (voir notre article : La signature électronique mobile avec sign pro PDF), on a mis au point des tablettes et stylets d’une nouvelle génération capables d’enregistrer les mouvements effectués par la main qui signe pour rendre la signature réellement infalsifiable. On franchit ici le cap de l’interface homme-machine pour entrer de plain-pied dans la cybernétique.
Toujours dans le domaine de la confiance, Dhimyotis mettait en avant ses solutions basées sur la technologie du CEV (Cachet Electronique Visible) qui, apposé sur un document numérique ou imprimé, permet de garantir son authenticité (voir notre article : Fraude documentaire : la certification CEV gagne du terrain).
Dans un autre registre, l’éditeur Cadic présentait iCi App, une application mobile qui permet de gérer des fonds documentaires en situation de mobilité, et un module de reconnaissance faciale intégré à sa solution multimédia de records management Cadic Intégrale.
On pourrait encore citer la « Digital Workplace » de Jalios, plateforme associant réseau social d’entreprise, espaces collaboratifs, portail personnalisé et modules de gestion documentaire et de contenus, ou bien Content Classifier, une solution de classement automatiquement de documents et de données non structurées conçue par l’éditeur Antidot et mettant en œuvre des algorithmes de machine learning.