L’éditeur de solutions de gestion de l’information d’entreprise et le spécialiste de l’archivage ont officialisé leur rapprochement lors de la 25e édition du salon Documation. Objectif : commercialiser une offre complète de gouvernance documentaire.
M-Files pour la gestion du contenu, Spark Ajantâ pour l’archivage à valeur probante, l’offre commune des deux éditeurs veut répondre aux évolutions d’un marché qui privilégie désormais les plateformes de traitement complet des processus documentaires. « M-Files permet de trouver rapidement les informations, de les gérer et de les partager mais pas de les conserver de façon pérenne dans le respect de la réglementation en vigueur, en particulier la norme NF Z42-013 associée à la certification NF 461. L’expertise de Spark Archives dans le domaine de l’archivage électronique et physique, et la conformité de ses solutions ont favorisé ce partenariat », explique Tong Chhor, VP indirect sales & alliances chez M-Files. Pour sa part Christian Dubourg, directeur marketing produit chez Spark Archives, souligne : « À travers cet accord nous voulons proposer à nos clients une solution en amont de notre système d’archivage qui permet de gérer leur contenu avant de le verser dans notre SAE. M-Files possède toute une gamme de savoir-faire que nous n’avons pas, une agilité qui s’appuie sur un puissant moteur de workflows et des capacités de connexion avec des environnements très différents ».
Des API Rest pour créer les connecteurs
M-Files s’ouvre au monde extérieur avec des API Rest qui, potentiellement, permettent de développer n’importe quel type de connecteur. Les deux éditeurs ont d’ailleurs déjà mis au point le connecteur qui assure le versement des documents de la GED M-Files vers le système d’archivage Ajantâ de Spark Archives, en toute transparence pour l’utilisateur puisque les deux solutions sont fournies en mode SaaS. Mieux, en incluant dans les métadonnées d’un document sa date d’archivage attendue, le SAE récupère automatiquement ce document et le stocke au bon endroit en fonction de sa typologie.
De futurs développements autour de l’IA
A terme, une coopération plus poussée sur le plan technologique devrait consolider le rapprochement des deux entreprises. Elles pourraient développer des solutions conjointes autour de l’IA et de l’automatisation des procédures. Mais c’est la logique commerciale qui pour le moment prévaut. Pour toucher les grands comptes français, M-Files ne pouvait faire l’impasse sur une offre d’archivage à valeur probante, garante du respect de normes qui distinguent l’Hexagone d’autres pays européens dans lesquels l’éditeur finlandais est déjà bien implanté.
« Spark Archives nous fournit une pleine légitimité sur les volets normes et sécurité, tout en donnant accès à des volumes de stockage et d’archivage importants », précise Tong Chhor. L’archiveur, qui est une filiale de Klee Group, société qui compte 500 personnes et génère un CA de 65 millions d’euros, pourra mutualiser ses infrastructures avec M-Files pour des projets d’envergure. Le marché dans l’UE est particulièrement visé. « Dans beaucoup d’états en Europe, on constate que les nouvelles réglementations, notamment le RGPD et le système normatif d’archivage, sont en plein essor. Beaucoup de nos clients passent de la gestion papier à la gestion hybride voire directement à la gestion électronique de documents. Ils veulent des solutions éprouvées, simples, avec un processus de déploiement SaaS efficace, rapide et en conformité avec la réglementation », souligne Sébastien Cuq, responsable commercial chez Spark Archives.