L’ESN iséroise, spécialisée dans la gestion et la maintenance de parcs informatique, qui dit profiter de l’essor du télétravail, se lance dans “un développement en filiales afin de mailler le territoire” Auvergne-Rhône-Alpes dès cette année.
Avec un CA de 1,4 M€ lors de sa reprise en 2012, Altaë passe la barre des 3 millions d’euros cette année et double ainsi son chiffre d’affaires, alors que ses 25 salariés ont été et sont sur le front pour assurer l’augmentation d’activité liée à la mise en télétravail des entreprises qui ont besoin que leur parc informatique fonctionne en distanciel et soit également sécurisé. L’enteprise, qui assure d’ordinaire la maintenance informatique sur près de 4 000 postes, indique avoir augmenté son portefeuille client de 10 % sur les 9 derniers mois. L’ESN est persuadé que ette croissance continue confirme son potentiel de business.
Services et centrale d’achat
« Nos résultats 2020, nous les devons à notre modèle économique mais aussi à la parfaite maitrise de toute la chaine de valeur informatique. Altaë a été l’une des premières sociétés informatiques à proposer le mode de facturation au forfait illimité. Grâce à notre centrale d’achat interne qui représente 1/3 de notre CA, nous sommes en capacité d’approvisionner les entreprises sur n’importe quel produit et au meilleur prix. Le mix service / matériel nous assure 97 % de taux de renouvellement de nos contrats », explique Stéphane Ivanic, dirigeant d’Altaë. Et ce modèle, le dirigeant souhaite le dupliquer “via un maillage territorial de proximité », au travers de la réation de Business Units – 6 à 7 filiales à terme sur la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Une première BU en test
Pour cela, il a recruté sa première dirigeante-associée en charge de leur développement, Suzy Cazzaro. Elle “donnera l’impulsion au développement de la première filiale-test“, indique Altaë. Cette filiale, autonome, servira donc de modèle aux suivantes. “Dès lors que le process sera modélisé, chaque nouvelle création de Business Unit comptera entre 10 et 15 salariés, et sera dirigée par un entrepreneur-associé. Elles seront incubées en interne par le groupe Altaë qui supportera les coûts de développement pour rendre petit à petit chaque unité autonome.“, prévise le groupe. L’ESN espère ainsi créer 100 nouveaux emplois sur la région et générer 20 millions d’euros de CA d’ici à 2030.