Des hackers ont tenté de causer une explosion dans une usine pétrochimique saoudienne en août dernier, mais ont échoué en raison d’un problème de code, a rapporté le quotidien New York Times vendredi 16 mars.
Les enquêteurs ont refusé de dévoiler qui était à l’origine de cette attaque sophistiquée mais les sources interrogées par le journal ont toutes affirmé que les pirates informatiques espéraient une explosion de grande ampleur qui aurait fait des victimes. Un problème au niveau du code utilisé par les cybercriminels a toutefois abouti à un arrêt du système informatique au lieu de l’explosion souhaitée, selon le New York Times. Cette cyberattaque a probablement bénéficié du soutien d’un gouvernement selon des sources connaissant le dossier citées par le quotidien américain. Ni l’usine visée, ni les pays soupçonnés ne sont nommés dans l’article.
Selon des experts en sécurité informatique, la Chine, les Etats-Unis, l’Iran, Israël et la Russie ont les capacités techniques pour mener une attaque informatique de cette ampleur. Ryad n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat sur cet article.
Le virus Shamoon avait été employé en 2012 dans des attaques contre le secteur saoudien de l’énergie. Des responsables des renseignements américains avaient alors soupçonné une implication de l’Iran, rival régional de l’Arabie saoudite. La compagnie pétrolière Aramco, géant mondial du secteur, avait été touchée par Shamoon. Selon le Centre national de cybersécurité saoudien, l’Arabie saoudite a fait l’objet en novembre dernier d’une attaque informatique “avancée“.
Auteur : AFP