Contrats de travail, bulletins de paie, déclarations sociales, accidents, attestations, demandes de congés… chaque année, une entreprise moyenne gère près de 35 000 documents liés à ses salariés.
En 2013, l’ANDRH, l’association des DRH, menait une enquête auprès de ses adhérents au sujet de la dématérialisation des bulletins de paie, dont les résultats pointaient une pratique peu répandue : moins de 11 % des personnes interrogées confirmaient alors avoir mis en place la dématérialisation des bulletins de paie au sein de leurs organisations. Mais 70 % d’entre eux avaient déclarés être favorables à cette pratique. Les spécialistes estiment aujourd’hui que la demande se concrétise et misent sur de fortes opportunités.
Des solutions plus mures
Pour Ludovic Partyka, président de Primobox, spécialiste de la dématérialisation des métiers, les solutions de dématérialisation RH sont devenues en 2015 industrielles, évolutives et ont gagné en maturité. « Dorénavant, pour bénéficier de ces offres, la taille de l’entreprise n’est plus un facteur essentiel grâce à l’approche cloud solutions du marché. Un autre point tient aux nombreux gains générés par la dématérialisation des flux RH, par exemple, une réduction des coûts de traitement, une baisse des coûts d’affranchissement et de la consommation de papier, un accès rapide aux archives, une proximité et une réactivité accrues, une image du service RH revalorisée… Au final, la gestion des flux RH va donc considérablement évoluer pour s’orienter progressivement vers une approche 100 % dématérialisée ».