Il y a près d’un an, le KMLE (Konica Minolta Laboratory Europe) ouvrait ses bureaux à Brno en République tchèque. Le fabricant fait aujourd’hui le point sur des travaux réalisés dans les domaines de l’e-santé, l’intelligence artificielle et les objets connectés.
Qui a dit que les constructeurs d’imprimantes ne s’intéressaient qu’à l’impression ? Chez Konica Minolta, des voies médianes sont empruntées depuis quelque temps. Les recherches réalisées au sein du KMLE visent à développer une offre de produits et services en matière de systèmes intelligents et d’environnement de travail numérique. Sont testées de nouvelles idées par le biais d’expérimentations, de preuves de concept et de démonstrations de prototypes, avec l’espoir de décliner des solutions innovantes. Par exemple, le dernier KMLE-King’s Hackathon 2016, organisé par KMLE et le 5G Tactile Internet Lab du King’s College de Londres, portait sur la fusion des informations visuelles et tactiles pour la création d’une expérience immersive de réalité augmentée.
Lunettes et gants connectés
Lors de la manifestation, une équipe d’ingénieurs des deux centres de recherche a réussi à intégrer les lunettes Wearable Communicators de Konica et le gant haptique Gloveone de Neuro Digital en utilisant des technologies de télécommunications 5G. « Les projets réalisés constituent les premiers jalons d’une stratégie globale dans laquelle la R&D est un levier essentiel pour permettre à Konica Minolta d’être un acteur du numérique qui accompagne les entreprises. Nous ambitionnons de créer de la valeur pour nos clients et pour la société dans son ensemble en exploitant les dernières innovations et technologies », indique Dennis Curry, vice-président et directeur de l’innovation et de la R&D Europe de Konica Minolta.
Le fabricant a également participé au dernier AI Summit de San Francisco, et livré son approche sur le potentiel de l’intelligence artificielle associée au traitement global du document et de la donnée. A la clé un meilleur traitement des informations via des moteurs de recherche sémantique intégrés dans ses MFP. S’appuyant sur une collaboration avec le BIC (Business Innovation Centre) Europe et d’autres centres de recherche implantés au Japon à Tokyo et aux Etats-Unis à San Mateo, le KMLE a l’ambition de grandir : à la fin de cette année, un second centre dédié aux technologies de la santé s’ouvrira en Allemagne à Munich.