Six mois après le rachat dans le cadre d’un LBO des parts de Jean-Rémy Pichon, co-fondateur et actionnaire majoritaire de D.Fi, le VAR francilien change de nom et devient Corelia en mai. Il ne lui reste plus qu’à renouer avec une rentabilité accrue.
Thomas Meunier, l’ex-directeur des opérations de D.Fi promu PDG de Corelia après sa montée au capital du VAR dans le cadre du LBO, explique le sens et l’origine de son nouveau nom : « Corelia, dans son sens le plus étymologique, prend sa source dans la Corrélation : mettre en corrélation les données, l’IT et les métiers ; mettre en corrélation notre expertise avec la complexité croissante des projets, des intelligences et des technologies. C’est l’ADN de Corelia ».
Ce LBO, et ce changement de nom dans une moindre mesure, sont une bonne nouvelle pour DFi. Le LBO a été décidé par les actionnaires pour relancer l’intégrateur IT francilien, qui était en perte de vitesse depuis plusieurs années. Son chiffre d’affaires a beaucoup reculé depuis 2015 et l’entreprise n’est guère profitable.
Sur le dernier exercice connu de DFi, celui clos fin mars 2019, son chiffre d’affaires était de 63,4 M€ (-8%) pour une perte de 274 K€, contre 66 M€ à fin mars 2018 et moins de 70 M€ à fin mars 2017. De mauvais chiffres et une absence de perspectives qui ont sans doute découragé plus d’un repreneur potentiel, malgré le processus de vente initié début 2019 par DFI.
Le nouveau pacte d’actionnaires de DFi ambitionne de réaliser 250 M€ à l’horizon de 5 ans en Europe avec 500 collaborateurs. Impossible en l’état, sauf si les actionnaires de l’intégrateur IT francilien dispose de fonds conséquents pour réaliser une ou plusieurs acquisitions en France et à l’étranger.