À l’occasion de son cinquième anniversaire, la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr a dressé le bilan de sa fréquentation et de ses actions phares. L’occasion également de présenter les projets des prochains mois.
De la création du dispositif d’aide aux victimes à une plateforme Cyber incontournable, Cybermalveillance.gouv.fr a pour mission de protéger les Français en leur apportant des informations, des recommandations au travers de réalisations concrètes comme des fiches réflexes, des études, des guides, des méthodes clé en main, des mécanismes d’alertes et un service de mise en relation avec des prestataires de proximité. Au total plus de 500 documents sont présents sur le site en ligne. “Le fait qu’on soit un GIP est une vraie chance. Nous sommes une quinzaine de collaborateurs et nous nous appuyons sur nos 56 membres issues du privé et du public qui nous permettent une production de contenus, comme le label expert cyber, et nous confère une capacité de diffusion extraordinaire. Exemple, nos contenus Alerte Cyber sont relayés par le Medef, la CPME, l’U2P et l’association des maires de France. Ce qui nous permet d’avoir un impact très large”, rappelle Jérôme Notin, directeur général du GIP ACYMA.
Cybermalveillance.gouv.fr en chiffres c’est :
- 8 millions de visiteurs sur sa plateforme (audience cumulée sur 5 ans), dont près de 4 millions en 2022 ;
- Plus de 600 000 victimes assistées dont 250 000 en 2022 ;
- Plus de 1 200 prestataires référencés et plus de 200 labellisés ExpertCyber ;
- Plus de 50 cybermaveillances identifiées et traitées ;
- Plus de 500 conseils personnalisés visiteurs grâce à sa plateforme ;
- Plus de 56 membres engagés à ses côtés sur le sujet de la cybersécurité.
Deux projets dans la ligne de mire
Dans le cadre du projet porté par le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications Jean-Noël Barrot, cybermalveillance.gouv.fr interviendra au travers d’une task force missionnée pour étudier les différentes approches techniques qui permettront d’informer les internautes d’un phishing impôts, etc. Ensuite, vis-à-vis de l’annonce du président Macron faite lors d’un déplacement à Nice, du projet d’un numéro d’urgence dédié aux cyberattaques (le “17 Cyber”), cybermalveillance travaillera avec le ministère de l’Intérieur et l’Anssi pour assembler les briques existantes, comme sa plateforme et les tchats gendarmerie/ police nationale, afin d’apporter une réponse la plus optimale. “Autant de projets qui renforceront l’empreinte du dispositif auprès de l’ensemble de ses parties prenantes et qui s’inscrivent pleinement dans sa démarche d’intérêt public, au coeur de l’action ; autant de projets et d’efforts qui feront demain de Cybermalveillance.gouv.fr, le premier réflexe cyber de tous les Français”, termine Jérôme Notin.