Selon une étude, 86 % des entreprises déclarent avoir été victimes d’une attaque réussie sur les 12 derniers mois et 40 % d’entre elles ont même été ciblées au moins six fois.
Le CyberEdge Groupe vient de publier son rapport annuel mondial sur la défense contre les cybermenaces 2021 *(sponsorisé par Gigamon, un spécialiste de la visibilité réseau) qui chiffre à 86 % la part des entreprises victimes d’une attaque réussie sur les 12 derniers mois. 40 % d’entre elles ont été ciblées au moins six fois. On le sait, la pandémie a changé l’organisation des entreprises : avec la généralisation du télétravail et la bascule de nombreux services sur le Cloud, les cyberattaques connaissent une recrudescence exponentielle.
De multiples fronts à sécuriser
L’étude met en lumière les enjeux auxquels les entreprises doivent faire face. Le manque de sensibilisation des employés à la sécurité et le manque de personnel qualifié restent des points d’achoppement. Les autres obstacles sont liés à la visibilité et à l’analyse, comprenant la mauvaise intégration entre les solutions de sécurité, la quantité démesurée de données à analyser, une mauvaise intégration de la détection des menaces et des processus de réponse et un manque d’informations contextuelles de la part des outils de sécurité.
Autre difficulté majeure : 88 % des entreprises interrogées ont indiqué que leur équipe éprouvait des difficultés dans le décryptage du trafic Web chiffré avec SSL/TLS. Les problèmes les plus récurrents sont liés à l’impact du décryptage sur les performances des outils de sécurité polyvalents, aux normes réglementaires qui font obstacle au décryptage de certains trafics, aux architectures réseau complexes et à l’incapacité de certains outils à effectuer du décryptage.
*Réponse de 1 200 décideurs et praticiens qualifiés, spécialisés en sécurité de la
technologie de l’information. Tous proviennent d’organisations comptant
plus de 500 employés. Ils représentent 17 pays d’Amérique du Nord,
d’Europe, d’Asie-Pacifique, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Afrique
dans 19 secteurs d’activité différents.