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Cybersécurité, souveraineté : le Conseil national du logiciel libre plaide pour ses solutions ouvertes et interopérables

Nous appelons les décideurs publics et privés à accélérer l’adoption de stratégies numériques fondées sur le logiciel libre et les standards ouverts, clame dans un communiqué le Conseil national du logiciel libre (CNLL). C’est en faisant le choix de la transparence, de la collaboration et de l’indépendance technologique que la France et l’Europe pourront efficacement faire face aux cybermenaces actuelles et futures, tout en stimulant l’innovation et la croissance économique de leurs propres écosystèmes numériques “.

Membre fondateur du GIP ACYMA, qui pilote le dispositif cybermalveillance.gouv.fr, le CNLL rappelle que le logiciel libre constitue une réponse concrète aux enjeux de souveraineté numérique, dans un contexte où l’Europe et la France semblent enfin bouger les lignes. Sa transparence, la possibilité d’en auditer le code ainsi que l’absence de dépendance vis-à-vis de fournisseurs propriétaires uniques — susceptibles de verrouiller les organisations — en font un outil de confiance pour les institutions comme pour les entreprises.

“Des biens publics essentiels”

Reposant sur un écosystème collaboratif, le logiciel libre stimule l’innovation, renforce la sécurité et accroît la capacité de défense face aux menaces croissantes. “Les logiciels libres qui sous-tendent déjà une grande partie de nos infrastructures numériques critiques (systèmes d’exploitation, orchestrateurs cloud, logiciels de sécurité…) doivent être considérés et soutenus comme des biens publics essentiels. Leur pérennité et leur sécurité sont l’affaire de tous et nécessitent un investissement public et privé concerté et pérenne“.

Pour renforcer la résilience, notamment des collectivités locales particulièrement ciblées par les attaques par rançongiciels, il est intéressant que la commande publique privilégie systématiquement les solutions fondées sur des standards ouverts et interopérables, conformément aux orientations de la loi République numérique de 2016.

Pour le CNLL, “il est également essentiel d’intégrer la culture du logiciel libre et les compétences associées dans les parcours éducatifs et professionnels. Former les citoyens, les étudiants et les experts à ces outils est une condition nécessaire pour mieux comprendre, maîtriser et sécuriser les environnements numériques de demain“.