Les dépenses consacrées à la sécurité IT – hors salaires – continueront de progresser en 2019, selon une étude IDC sponsorisée par Wallix, en particulier en raison de la mise en conformité avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Si 43 % des entreprises interrogées cherchent à stabiliser leurs dépenses, pour une organisation sur deux, la tendance est à la hausse. Ainsi, pour 77 % des entreprises, c’est la mise en conformité avec le Règlement général sur la protection des données qui va le plus contribuer à alourdir les dépenses de sécurité dans les 2 ans à venir. D’autant que le RGPD demeure un chantier ouvert dans 83 % des entreprises étudiées.
Les résultats de l’étude montrent des différences significatives selon la taille des entreprises. Ainsi, 54 % des organisations d’au moins 1 000 salariés vont augmenter leurs dépenses de sécurité en 2019, contre seulement 39 % des entreprises de 500 à 999 salariés.
Dans ce contexte, IDC estime qu’en France, les dépenses de sécurité IT en matériel, logiciels et services des entreprises progresseront de 9,1 % en 2019 pour atteindre 2,9 milliards d’euros. Ce sont les dépenses en services qui enregistreront la plus forte croissance avec 9,9%. Sur le segment des logiciels, en croissance de 8,3%, ce sont les dépenses en logiciels de gestion de la sécurité et des vulnérabilités et les solutions de gestion des identités et des accès qui affichent les plus fortes croissances, avec respectivement 12,3% et 12,1%.
Interrogés sur leurs priorités en matière de sécurité IT pour les 24 mois à venir, les entreprises ont d’abord cité la lutte contre les attaques ciblées, en particulier les menaces persistantes avancées (ATP), puis la sécurisation des comptes à privilèges.