Le Français, spécialiste en cybersécurité, s’associe à Oakley Capital, un fonds d’investissement européen, aux côtés d’Eurazeo et Sagard, ses investisseurs historiques.
Ce nouveau chapitre marque « une étape majeure » pour l’entreprise, alors qu’elle souhaite devenir un « leader incontesté de la cybersécurité en Europe ». Avec ces soutiens, I-Tracing dit pouvoir « accélérer sa croissance », réaliser « des acquisitions ciblées » et « étendre sa présence géographique ». Les fondateurs et l’équipe de direction réinvestissent aux
côtés des nouveaux actionnaires. Au total, plus de 420 millions d’euros seraient investis, détaille la société, en intégrant les investissements du management d’I-Tracing, d’Oakley Capital, d’Eurazeo et de Sagard NewGen.
d’I-Tracing
« Nous pensons qu’il existe un potentiel significatif pour créer un MSSP de premier plan au niveau européen, par croissance organique et par croissance externe. Nous nous engageons pleinement dans cette nouvelle phase de développement passionnante, avec l’objectif de réinvestir de manière significative aux côtés de nos équipes et d’accueillir de nouveaux salariés et managers au capital », a précisé Théodore-Michel Vrangos, président d’I-Tracing, dans un communiqué.
Fondée en 2005, l’organisation compte 700 experts et dit accompagner plus de 450 entreprises. Elle adresse de nombreux enjeux de cybersécurité des entreprises : cyberdéfense, services managés SOC (Security Operation Center) 24/7, de Managed Detection & Response, gestion des identités et des accès, sécurité du cloud, protection des données, audit, etc. a société possède des filiales au Canada, à Hong Kong, en Malaisie, en Chine, en Suisse et au Royaume-Uni. Elle vise un chiffre d’affaires d’environ 150 millions d’euros en 2024.
