Les modèles de travail hybrides font encore l’objet de discussions animées, mais sont devenus indispensables au sein de toutes les entreprises françaises.
Désormais, nombre de structures, sur les recommandations qui avaient été formulées ces dernières années par le gouvernement français, ont mis en place de nouvelles stratégies organisationnelles pour permettre à leurs collaborateurs de télétravailler. Mais au-delà de favoriser le télétravail et de donner quelques bonnes pratiques ( guide repère et dialogue social à adopter en entreprise) , se pose la question du type d’organisation à mettre en place et du matériel que doivent utiliser les équipes pour mener à bien leur mission dans les meilleures conditions.
En effet, le télétravail nécessite de repenser l’équipement technique d’un lieu de travail qui ne peut plus se limiter exclusivement à l’espace de bureau. Cela soulève également la question du type d’équipement de travail à fournir par l’employeur. La pratique actuelle pour le télétravail est le principe du BYOD, mais maintenir la productivité et la sécurité avec des équipements de travail qui n’ont pas été fournis par l’entreprise est un exercice complexe. Cela ne peut être résolu que si les entreprises équipent le lieu de travail de dispositifs flexibles pour un travail fluide et en tout lieu. Il s’agit donc d’équipements que les employés peuvent utiliser soit de manière flexible, soit lorsque le double approvisionnement (pour la maison et le bureau) ne grève pas trop sur le budget informatique de l’entreprise.
Les appareils de communication tels que les téléphones de bureau ou sans fil, les casques professionnels ou les haut-parleurs, sont souvent concernés, car ils sont considérés comme étant facilement remplaçables par des appareils personnels. La contribution de ces dispositifs à la productivité et à la sécurité est en fait largement sous-estimée dans le paradigme du travail à distance. Les collaborateurs sont en effet très réticents à tolérer une redirection du numéro du bureau vers leur téléphone portable privé ou vers leur domicile, et encore moins à vouloir payer à titre privé des appels professionnels. L’utilisation de softphones sécurisés par VPN sur des ordinateurs privés ou des téléphones mobiles peut également s’avérer difficile à mettre en œuvre ou surcharger les ressources des appareils privés.
Les solutions UCC sécurisées qui intègrent la téléphonie, la vidéoconférence, l’audioconférence et la messagerie instantanée – ainsi que les appareils IP professionnels qui prennent en charge de manière transparente les fonctions collaboratives – sont la clé de l’efficacité, quel que soit l’emplacement. Si le principe du travail à distance équivaut à fournir le même service à partir de tout lieu (en d’autres termes, être aussi facilement contacté partout pendant les heures de travail qu’au bureau), l’utilisation d’équipements de téléphonie professionnels dans les environnements de travail hybrides est nécessaire.
Depuis quelque temps déjà, la société berlinoise Snom Technology travaille sur les possibilités d’application les plus diverses de ses appareils et accessoires filaires et sans fil basés sur le protocole SIP. En effet, une connexion fiable au standard téléphonique, la sécurité et, surtout, une qualité vocale optimale ne sont pas seulement des conditions indispensables à une communication professionnelle réussie au bureau. Cette expérience a débouché sur une variété de solutions permettant une utilisation flexible, quel que soit le lieu. Selon les besoins, l’équipement va des téléphones de bureau classiques fonctionnant en Wi-Fi aux terminaux IP-DECT pour le télétravail, en passant par les casques et haut-parleurs professionnels et les solutions de conférence portables.
Par Fabio Albanini, directeur commercial international chez Snom.