Incontestablement, avec la pression des diverses réglementations, les projets liés à la gestion des identités numériques (IAM) et à la gouvernance des accès (IAG) sont aujourd’hui une véritable priorité pour les entreprises et structures publiques. Ce constat est d’autant plus pertinent pour les organisations étendues et les structures éclatées qui réunissent plusieurs milliers de collaborateurs. Bien que cette situation ne soit pas réellement nouvelle, on constate qu’avec le SaS, les lignes semblent bouger. Mais pourquoi une telle évolution et comment le SaaS s’est-il positionné comme un nouvel allié pour les DSI qui souhaitent déployer leurs projets IAM-IAG ?
Se concentrer sur le métier et pas sur la technique
Traditionnellement, nombre de projets IGA (administration et gouvernance des identités) n’ont pas permis aux entreprises d’accéder aux bénéfices escomptés en raison de la difficulté liée à la mise en œuvre de ces technologies. Ainsi, au-delà de la nécessaire phase de paramétrage des solutions, la grande complexité liée à leur intégration a été un frein important et a conduit à de nombreux échecs ou déploiements partiels. Cela n’a pas permis aux entreprises de s’appuyer sur des systèmes éprouvés et a conduit certaines d’entre elles à s’exposer à des failles de sécurité. L’ancien monde de l’IAM a donc certes permis aux entreprises de s’emparer de ce sujet, mais pas d’avoir une réponse efficace.
Comment le SaaS a modifié la donne
Comme nous l’avons vu, la composante infrastructure et intégration a été un réel frein à l’adoption des projets IAM. Le cloud et les solutions SaaS ont changé les règles du jeu. Les entreprises peuvent alors simplement se concentrer sur des aspects métiers sans avoir à se préoccuper de déployer et maintenir leur solution en conditions opérationnelles. Mais attention, bien que de nombreuses solutions proposent une « version IGA SaaS », peu d’entre elles peuvent réellement se prévaloir d’être réellement des offres SaaS. Ces dernières sont en fait de simples « habillages » qui ne permettent pas d’accéder à l’agilité recherchée. Attention donc au discours marketing et à sélectionner des partenaires « SaaS native ».
Mais comment le SaaS apporte de la pertinence aux projets IGA ?
Le cloud computing et le SaaS se positionnent comme de véritables accélérateurs dans le lancement des projets IGA. Pour autant, il ne faut pas opposer systématiquement SaaS et On-premise. L’avantage du On Premise est de pouvoir lancer rapidement le « build » du projet , en attendant d’acquérir la maturité suffisante au niveau de la sécurité informatique et de la protection des données pour décider de basculer la gestion de ses identités et habilitations en SaaS.
Dans les faits, une fois ces étapes validées, nombre d’entreprises souhaitent ensuite basculer vers une approche SaaS pour des raisons d’économie, d’agilité et de flexibilité. Là encore, il est utile de ne pas se tromper en optant pour des solutions qui permettent cette réversibilité sans difficulté technique majeure. L’idée est de pouvoir passer d’un mode à un autre aisément en fonction de ses besoins , de l’évolution de son projet et des contraintes réglementaires.
Ces différents éléments expliquent donc clairement en quoi le SaaS est l’allié des directeurs de systèmes d’information qui souhaitent mettre en œuvre rapidement des environnements IAM et IAG et les faire simplement évoluer en fonction de leurs besoins spécifiques et de la croissance de leurs organisations.
Christophe GRANGEON, Directeur Général de USERCUBE