Via le lancement d’Infralliance, France-IX, Telehouse et Terralpha contribuent à l’émergence de nouvelles collaborations et de solutions concrètes pour faire face aux enjeux de la souveraineté numérique européenne. Infralliance collabore avec les autres groupes de travail de la sphère numérique et adresse l’Etat, les donneurs d’ordre publics et privés : réflexions, publications, expérimentations et événements. L’événement de lancement de cette initiative a été placé sous le haut patronage de Monsieur le Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de la Transition numérique et des télécommunications, Jean-Noël Barrot.
Rappelant que les infrastructures se situent au cœur de la transformation numérique, les fondateurs d’Infralliance deviennent des contributeurs pro-actifs dans les réflexions autour de la souveraineté numérique européenne. La sécurité des données, la maîtrise et la résilience des réseaux ont un impact crucial sur la façon dont nous vivons, travaillons et communiquons quotidiennement. Ainsi les acteurs de l’infrastructure sont invités à rejoindre l’initiative.
Les fondateurs d’Infralliance soulignent l’importance de souverainetés numériques inclusives comme base d’une troisième voie. Cela implique, en premier lieu, de traiter le sujet avec discernement : de même que Telehouse, cofondateur de l’initiative, incarne l’accord bilatéral de libre-échange euro-japonais sur le volet de la souveraineté numérique, il est essentiel d’ouvrir le groupe de travail à des acteurs non européens. Les acteurs des continents dominants (Asie dont la Chine, Amérique du Nord) sont pour Infralliance des sources d’inspiration et de synergies potentielles et non d’opposition systématique. Pour autant, la réalité des rapports de force est intégrée aux réflexions, choix et arbitrages qui guident les projets du groupe de travail, ses prises de positions et actions.
Il est également prévu d’engager des collaborations avec les autres groupes de travail déjà positionnés sur la souveraineté et ses différentes composantes thématiques.
Enfin, l’inclusion des couches hautes de l’offre numérique, notamment logicielles, est un axe collaboratif incontournable, surtout en matière d’usages, de retour d’expérience, et d’expérimentations à mener auprès des utilisateurs, population qui dans certains cas pourra être également sollicitée.
Des activités et productions diversifiées : un vademecum et un événement cybersécurité dès cette année
Les acteurs de l’infrastructure s’engagent travaillent ensemble sur des études, analyses, réflexions stratégiques, technologiques et éthiques. Ils produisent :
- Des notes d’opinions et des publications qui permettront d’éclairer les organisations sur les enjeux relatifs aux données numériques à l’échelle des couches infrastructurelles. Elles participent à la co-conception et à la mise en pratique d’évolutions d’usages et de solutions répondant aux contraintes de risques, de résilience et de data continuum.
- Des guides pratiques d’aide à la décision relatifs aux infrastructures par niveau de risques, à destination des CIO, CTO, DSI ou encore DT des secteurs public et privé. A ce titre, un premier vademecum sortira en septembre 2023
- Des événements de sensibilisation pour diffuser et partager les pratiques et les données impactantes auprès des décideurs notamment institutionnels. Sera programmée d’ici la fin de l’année une journée d’échanges et d’intelligence collective sur les liens entre cybersécurité et infrastructures pour la souveraineté numérique.