Avec son nouveau portail www.unesco.org, l’UNESCO propose au public et à ses partenaires une navigation ergonomique et de nouveaux formats éditoriaux qui facilitent l’accès à l’information, renforcent la transparence et mettent en lumière les bénéficiaires de ses programmes.
Mieux expliquer ce qu’elle est et ce qu’elle fait : c’est l’objectif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture avec la mise en ligne de son nouveau portail www.unesco.org. Avec sa nouvelle identité visuelle et son architecture simplifiée, ce portail offre une expérience utilisateur entièrement repensée pour répondre aux enjeux d’accessibilité et de transparence tout en tenant compte des nouveaux usages.
Ce travail de modernisation de l’écosystème digital de l’UNESCO a été accompli par les sociétés Datagif (expérience utilisateur / web design), Axess (développements web), Smile (Stratégie, Conseil & AMOA), Epam (développement du portail des données) et All content (positionnement éditorial) au terme de plusieurs appels d’offre internationaux lancés à partir de 2020.
Sur le plan éditorial, l’action de l’UNESCO est désormais regroupée en huit thématiques : l’éducation, la culture, les sciences naturelles, les sciences océaniques, les sciences sociales et humaines, l’information et la communication, ainsi que les deux priorités que sont l’Afrique et l’égalité des genres.
Chaque programme fait l’objet d’une page de présentation synthétique, accompagnée d’articles d’information où le visiteur peut prendre connaissance des dernières actualités ou encore découvrir des portraits d’acteurs de terrain et des témoignages de bénéficiaires.
Par exemple, l’initiative « Faire revivre l’esprit de Mossoul » prend la forme d’une véritable web-story, où il est possible de suivre l’avancée des travaux de reconstruction, d’en apprendre davantage sur l’histoire des monuments de la ville, tout comme de lire l’histoire de jeunes irakiens formés par l’UNESCO aux métiers du patrimoine.
Cette nouvelle hiérarchie de lecture en front office est le fruit d’une restructuration complète du back office, avec le recours à de nouvelles solutions logicielles. Le portail de l’UNESCO repose désormais sur une usine à sites (CMS Drupal 9), un repository de données structurées publiques API Centric (Strapi), un entrepôt de données fondés sur des composants Microsoft et plusieurs dizaines d’interconnexion avec des systèmes d’information métiers.
L’ensemble est interconnecté par des outils de recherche renforcés (SolR Cloud). Conçu en suivant une démarche Continuous Integration/Continuous development (CI/CD), l’écosystème repose sur 32 serveurs, interconnecté avec 8 applicatifs métiers afin de faciliter le travail des 50 éditeurs web. Le rattachement à une même plateforme centrale offre des garanties de sécurité et permet des économies d’échelle en termes de maintenance. Les équipes et éditeurs de l’UNESCO gèrent désormais tous leurs portails web depuis une même interface.
Un accent particulier a été mis sur les fonctions de recherche et de gestion de données structurées, les listes et désignations étant un élément clé du travail de l’UNESCO. Les développeurs ont notamment mis en place des outils de croisements multiples pour les listes du patrimoine mondial, du patrimoine culturel immatériel ou encore des réserves de biosphère.
Cette restructuration des données a aussi pour but de renforcer la transparence des actions conduites. Dans cet esprit, l’UNESCO lancera le 28 avril son Portail principal des données (Core Data Portal), le dernier né de son écosystème digital, qui permettra de visualiser rapidement et très simplement l’état d’avancement des projets conduits par l’Organisation partout dans le monde ainsi que les flux de financements.
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