Par Christian COR CEO Saaswedo
La bonne gestion de l’empreinte carbone des entreprises, longtemps présentée comme une option, n’est plus aujourd’hui un concept, mais une réalité. En effet, le durcissement de la législation et la prise de conscience des organisations sur la nécessité de maitriser son empreinte carbone amènent aujourd’hui des milliers d’entreprises à repenser leur gouvernance, et ce notamment dans le cadre de la mise en œuvre d’une démarche RSE. Mais concrètement, quels avantages à prendre en compte la notion de gestion de son empreinte carbone ?
S’inscrire dans une démarche vertueuse et censée
En contrôlant son parc IT, les entreprises peuvent avoir un vrai ROI tout en ayant une action positive sur l’environnement et la planète. Dans ce contexte, il est utile d’avoir une action concrète permettant de s’améliorer en continu. En ce sens, s’appuyer sur un dispositif industriel est fondamental pour piloter finement son projet dans le temps.
Cartographier précisément son parc, appareil par appareil, est alors nécessaire pour allonger la durée d’utilisation des équipements. Mais ce n’est pas tout, il convient aussi d’avoir une vision complète du cycle de possession et d’utilisation des appareils en prenant en compte différents facteurs complémentaires, par exemple : le coût carbone initial de construction d’un modèle d’équipement, la réparation des équipements, leur réallocation au sein des équipes, le sourcing des devices, le reconditionnement, la prise en compte des indices de réparabilité, etc. Prendre en compte cette palette de facteurs permet de réduire très significativement son empreinte carbone et donc d’avoir un impact vertueux sur l’environnement. Tous ces éléments donnent du sens pour les Responsables RSE au sein des entreprises.
Optimiser les coûts de la DSI
Outre les aspects liés à la RSE que nous avons évoqués, il convient ensuite d’évoquer le volet lié à la Direction des Systèmes d’information et à l’optimisation des budgets qui lui sont alloués. En ce sens, la RSE est un excellent prétexte pour la DSI pour positionner la sobriété numérique comme un impératif stratégique. Il est alors possible d’optimiser ses budgets, de limiter le renouvellement constant des équipements, de choisir de se sourcer partiellement avec des équipements reconditionnés, de faire travailler des entreprises adaptées pour le traitement des appareils en fin de cycle de possession et ce sans dégrader sa compétitivité ni le confort de travail des équipes. Ces choix et leur gestion pragmatique permettront de réaliser des économies significatives très rapidement tout en ayant un impact positif sur l’environnement. Il est donc important que la DSI puisse piloter finement son parc en intégrant cette nouvelle notion dans son approche et ses dispositifs.
Ce pilotage de la performance environnementale et budgétaire de la Digital Workplace est facilité par certains outils de gestion de parc intégrant bien les 2 dimensions.