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Comment l’École Polytechnique a refondu son architecture de sauvegarde

Faire évoluer le système de sauvegarde existant était devenu impératif à l’École Polytechnique. La DSI a alors mené alors un projet de refonte de l’architecture de sauvegarde afin de la rendre plus robuste, performante et évolutive.

Fondée en 1794, l’École Polytechnique, produit et partage des connaissances pluridisciplinaires au plus haut niveau pour les élèves ingénieurs, les entreprises et la société, en s’appuyant sur trois valeurs fondamentales : l’enseignement, la recherche et l’innovation. Depuis 2019, l’école intègre l’Institut Polytechnique de Paris, un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche qui regroupe les plus grandes écoles d’ingénieurs françaises telles que l’ENSTA Paris, l’ENSAE Paris, Télécom Paris et Télécom Sud Paris.

Composée d’une trentaine de personnes, la Direction des Systèmes d’Information (DSI) de l’École Polytechnique a pour mission la production, la maintenance et l’évolution du système d’information, incluant l’ensemble des applications métiers et des services numériques, les infrastructures techniques (réseau, système et base de données), la téléphonie et les outils du centre d’assistance. Avec l’augmentation de la volumétrie de données générées par les 6 000 « clients », composés d’enseignants, d’étudiants, de chercheurs, de personnels administratifs et des partenaires de l’École (ENSTA, IOGS, INRIA, CNRS, UPSay, etc.), faire évoluer le système de sauvegarde existant devient impératif. La DSI mène alors un projet de refonte de l’architecture de sauvegarde afin de la rendre plus robuste, plus efficiente et évolutive.

La nouvelle architecture doit être capable de répondre à de nombreux impératifs. Ils concernent la sauvegarde des centaines de VM, Linux et Windows et celle des 70 millions de fichiers présents dans un NAS. La possibilité de déduplication des données à la source pour réduire l’empreinte stockage est nécessaire. La sécurité des données en transit et stockées doit être garantie. La solution pour tenir compte des évolutions futures doit être flexible. Enfin, il faut un plan de reprise d’activité (PRA) avec réplication des sauvegardes sur site distant. Le volume de données à protéger augmente d’environ 10 % par an, nécessitant ainsi une solution capable de s’adapter et de gérer efficacement cette croissance, tout en respectant les contraintes budgétaires.

L’école s’est équipée de Tina, la solution de protection d’Atempo, pour sauvegarder les données. Le système de sauvegarde des serveurs de l’École Polytechnique est partagé en trois domaines logiques : serveurs des laboratoires, serveurs de l’administration et serveurs de l’enseignement. La solution est capable d’assurer la sauvegarde centralisée pour protéger plus de 150 To de données et des millions de petits fichiers, répartis sur deux serveurs de sauvegarde (production et PRA).La simplicité d’utilisation de Tina a conforté le choix de la DSI de renouveler sa confiance à Atempo pour sauvegarder les données critiques de ses clients. « Les catalogues de sauvegarde dédiés nous permettent de maintenir une séparation logique des données et de déléguer la restauration aux services concernés » explique Thierry Peltier, Ingénieur Système à l’École Polytechnique.

Afin de permettre la maîtrise du budget alloué à la licence Tina, Atempo a proposé une tarification adaptée au Service Public, calculée sur la base du nombre d’étudiants, quel que soit le volume de données à sauvegarder.