A l’heure de la mise en oeuvre de Gaia-X et de la fin du Privacy Shield, T-Systems a révélé à l’occasion d’une conférence virtuelle ce 24 novembre quelques chiffres d’une étude sur le Cloud menée après le premier confinement, en partenariat avec l’Agora des DSI.
Cette étude ne sera publiée qu’en décembre, mais T-Systems, la branche IT spécialiste des solutions d’infrastructure numérique et de sécurité de Deutsche Télécom, en a révélé quelques chiffres en avant-première ce matin lors d’une conférence virtuelle. Les entreprises qui utilisent plusieurs typologies de Cloud et des fournisseurs différents ont-elles mis en place des règles de gouvernance ? C’est non pour 25 % d’entre elles. Une gouvernance des données d’ailleurs impactée par la fin du Privacy Shield, qui régit le transfert des données entre l’UE et les Etats-Unis, pour 50 % des organisations. A quel opérateur les entreprises feraient-elles confiance aujourd’hui ? A égalité à un acteur français ou européen pour la très grande majorité d’entre elles, très largement avant un acteur américain (plus du double) ou asiatique, très loin derrière. Un opérateur qui n’est pas soumis au Cloud Act américain et qui protège les données des clients et du personnel de l’entreprise par la localisation des données a plus que nettement leur faveur (93 %). Une préoccupation de plus en plus présente en entreprise. “Nous avons vu une évolution forte de nos clients cette année” a fait remarquer Jean-Paul Alibert, CEO de T-Systems France, commentant qu’il n’aurait pas attendu ce pourcentage de 93 %, tablant plutôt sur un 50 %.