(AFP) – Google propose depuis mardi une plateforme à ses salariés qui désirent continuer le télétravail, avec un outil pour calculer combien ils seraient payés s’ils déménageaient.
“Avec notre nouveau mode de travail hybride, de plus en plus d’employés envisagent différemment leur façon de vivre et de travailler“, a expliqué à l’AFP une porte-parole du géant des technologies. Le titan de la Silicon Valley, qui emploit environ 140 000 personnes dans le monde, s’attend à ce que 60 % de ses employés reviennent dans les bureaux plusieurs jours par semaine. Environ 20 % seront dans de “nouveaux bureaux“, et les 20% restants travailleront de chez eux, d’après les projections du groupe.
“Pour mieux informer les salariés sur leurs options, nous avons conçu un outil qui leur permet de formuler leur requête pour travailler depuis un autre bureau ou passer au télétravail“, détaille la porte-parole. Le service doit notamment leur permettre de savoir dans quel sens et dans quelle proportion leur rémunération serait ajustée, comme elle dépend en partie du coût de la vie dans chaque ville et région.
Grâce aux campagnes de vaccination, l’essentiel des restrictions liées à la pandémie ont été levées en Californie et dans le reste des Etats-Unis. Les entreprises ont commencé à établir les nouvelles règles régissant les conditions de travail.
Dans la baie de San Francisco, où se trouvent les sièges des grandes sociétés technologiques, certaines, comme Twitter, ont déjà sauté le pas : l’année dernière, la plateforme avait annoncé que ses employés pourraient télétravailler indéfiniment.
Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a lui estimé que la moitié des effectifs de la plateforme pourraient travailler à distance d’ici dix ans.
Son voisin Apple rencontre pour sa part des difficultés à faire revenir une partie de ses salariés au bureau, d’après la presse américaine.