Tim Cook, le premier, vous dira que sa nouvelle tablette iPad Pro, annoncée début septembre lors de la keynote annuelle d’Apple, est la remplaçante idéale d’un PC portable ou d’un PC tout court. Mais à prix fort.
Bête de course à écran XXL de 12,9 pouces (soit 32,7 centimètres de diagonale) et 5,6 millions de pixels, l’iPad Pro, qui est commercialisé dès ce mercredi 11 novembre sur Internet, intègre un processeur A9X, qui booste la partie graphique. Il est 1,8 fois plus rapide que la génération précédente, indique le fabricant, qui soutient que cet iPad Pro est plus performant que 80 % des ordinateurs disponibles sur le marché. Autre nouveauté, quatre haut-parleurs. L’iPad s’utilise au doigt, aussi avec un clavier (Smart Keyboard) qui le transforme en conevrtible, et/ou avec l’Apple Pencil, un stylet dédié aux créateurs pour dessiner et qui se recharge directement via le port lightning de l’iPad.
L’iPad Pro pourra-t-il avoir le succès escompté sur un marché des tablettes qui chute globalement, et relancer les ventes de la gamme iPad dont les ventes diminuent également ? En août dernier, le cabinet IDC livrait ses statistiques trimestrielles du marché des tablettes. Il annonçait un marché global en baisse de 7% par rapport à la même période de l’année précédente. Le duo Apple et Samsung continuait certes de caracoler en tête, mais perdait plus que la moyenne du marché. La chute de l’IPad s’avérait sévère, -18,9%. Apple, dont la chute relative est forte restait cependant largement leader avec près du quart du marché en quantité.
Reste à attendre les chiffres de vente de fin d’année sur un marché qui reste saisonnier. Et à espérer pour le patron d’Apple que le prix de ce joujou n’en rebutera pas trop… Car il faut compter 919 euros pour le modèle 32 Go avec Wifi et 1249 euros pour le modèle 128 Go version cellulaire. Aux Etats-Unis, les tarifs sont plus bas : 799 dollars (32 Go), 949 dollars (64 Go) et 1079 dollars (128 Go).