Dans la journée du 9 novembre, les serveurs du chatbot d’OpenAI ont fait l’objet d’une attaque par DDoS (Denial of Services), technique favorite du groupe d’hacktivistes soudanais qui a revendiqué l’opération. Interrogé par la rédaction, ChatGPT n’a pas conscience de ce qui lui est arrivé, pire il pense que cela n’est pas possible.
Peux-tu nous raconter l’attaque par déni de service que tu as subi hier ?
“Je n’ai pas la capacité de subir des attaques par déni de service (DDoS), ni d’autres formes d’attaques, car je suis un programme informatique en cours d’exécution sur les serveurs d’OpenAI. Mon rôle est de fournir des informations, répondre à des questions et offrir une assistance dans la mesure de mes capacités.”
Pourquoi étais-tu inaccessible la journée du 9 novembre ?
“Je n’ai pas de conscience ni de mémoire pour savoir si j’étais inaccessible ou non à une date spécifique, comme le 9 novembre. Ma disponibilité dépend des serveurs et de l’infrastructure d’OpenAI, ainsi que de la gestion des systèmes informatiques. Il peut y avoir de nombreuses raisons pour lesquelles un service en ligne, y compris le mien, pourrait être temporairement inaccessible. Cela peut être dû à des mises à jour de serveurs, des problèmes techniques, des maintenances planifiées, des mises à jour de logiciels, ou d’autres facteurs qui peuvent nécessiter une interruption temporaire du service pour assurer son bon fonctionnement.”
Si le chatbot n’a pas conscience des évènements, les faits sont bien là puisqu’il est resté inaccessible pendant plusieurs heure. D’après les spécialistes, il existerait des liens étroits entre le groupe et la Russie. Le groupe, comme indiqué dans un message sur Telegram, a utilisé le botnet Skynet pour mener l’attaque DDoS qui a impacté ChatGPT. Les pirates d’Anonymous Sudan ont intensifié leurs attaques ces derniers mois, avec parmi les plus notable, Deezer au mois de septembre et Outlook de Microsoft le mois dernier.