Miguel Valdes Faura, le PDG de Bonitasoft (à gauche sur la photo), annonce fin septembre qu’il a décidé de prendre du recul. Charles Souillard, son partenaire depuis la création de cet éditeur de logiciels de gestion des processus métier (BPM), lui succède.
En tant que nouveau PDG, Charles Souillard assurera l’engagement de Bonitasoft envers l’open source et les logiciels de gestion des processus métier (BPM). « Je travaillerai avec lui et le reste de l’équipe jusqu’à la fin de l’année pour faire une transition en douceur » explique Miguel Valdes Faura. « C’est, bien sûr, une décision difficile – mais il est temps pour moi de faire une pause, de passer plus de temps avec ma famille et mes amis et de recharger mes batteries. 2023 sera une année sabbatique pour moi ».
Le lancement de Bonitasoft a commencé il y a 21 ans suite à la création du projet Bonita oss à l’Inria en France. « Je n’oublierai jamais l’opportunité que François Charoy m’a donnée lorsque nous avons cofondé Bonita en 2001. C’était une époque incroyable dans l’industrie et le début de la révolution oss dans l’entreprise. Aujourd’hui, oss mange le monde! » explique Miguel Valdes Faura.
L’aventure s’est poursuivie, grâce au soutien de Bull (racheté par Atos ), lorsque Miguel Valdes Faura a rejoint le département R&D oss. « Je faisais partie d’une initiative folle visant à créer une pile middleware oss dans le cadre du consortium OW2. J’ai eu la chance unique de continuer à développer Bonita et, en même temps, d’apprendre du marché du BPM… un rêve qui s’est finalement réalisé en 2009 avec la création et le développement international de Bonitasoft, avec Charles Souillard et Rodrigue Le Gall ».
L’éditeur a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 8 M€ pour un résultat net de 2 M€. Une série de levée de fonds permet à Bonitasoft de commercialiser son logiciel Bonita à l’international. En 2009, l’éditeur a levé 4,5 millions d’euros auprès de Ventech et Auriga, 8 millions en 2011 auprès de Serena Capital, puis 10 millions auprès de ses fonds d’investissement et de la BPI en 2013, et enfin, 5 millions en 2014 auprès des mêmes investisseurs.