Les fabricants des scanners, qui sont aussi en grande majorité des constructeurs d’imprimantes et de MFP, multiplient ces derniers mois des annonces dédiées à la numérisation. Derniers en date à revoir leurs gammes, Brother et Canon déclinent de nouveaux modèles.
Les entreprises, quelle que soit leur taille, ont toutes besoin de numériser : la demande ne faiblit pas, les scanners demeurent un important point de passage de la donnée numérique dans l’entreprise, et représentent donc un marché concurrentiel. Après l’Américain HP, c’est au tour des japonais Brother et Canon d’aligner quelques solutions de numérisation destinées aux professionnels.
Chez Brother, deux familles rejoignent le catalogue. La première, la gamme ADS, comprend 4 modèles (2400N, 2800W, 3000N et 3600W), dont les prix varient de 300 à 800 €. Avec leur connectique réseau adaptée et leur appli iPrint pour un scan direct vers un terminal mobile, Brother les préconise pour le partage à distance des documents numérisés. Ils sont aussi conçus pour numériser de grands volumes de pages et traiter les formats de documents les plus usuels, et se distinguent par une interface tactile.
Le secteur bancaire soigné
Seconde famille, les PDS 5000F et 6000F – plus chers, 1500 et 2200 € environ – visent pour leur part le marché des « banques, assurances et collectivités locales ». Ils possèdent les caractéristiques propres au traitement des documents en front office : glace d’exposition, chargeur automatique, numérisation en une seule passe, large tolérance de formats jusqu’à l’A3.
On reste avec Canon dans l’univers bancaire. 4 nouveaux scanners de chèques renforcent sa gamme imageFORMULA : les CR-190i II et II UV, et les CR-135i II et II UV. Leurs prix montent d’un cran, de 3500 à 4400 € environ, mais Canon les présentent comme des « matériels rapides, fiables et sécurisés pour le traitement des chèques et de tous types de petits documents ». Ils utilisent en outre une technologie de capture d’encre UV dédiée à la détection des chèques frauduleux.