Fin octobre, Autodesk a présenté à Paris sa première imprimante 3D. L’imprimante pourra utiliser de nombreux matériaux conçus par Autodesk – un liquide durcit par la lumière – et par d’autres fabricants.
Editeur de logiciels de conception 3D, Autodesk a annoncé sa première imprimante 3D, dont le design complet sera rendu public pour favoriser d’autres développements et expérimentations. « Nous avons hâte de voir émerger de nombreuses expérimentations en matière de nouveaux matériaux », indique Carl Bass, président d’Autodesk. En parallèle, Autodesk a créé une plate-forme logicielle open source pour l’impression 3D : Spark, dont la vocation « est de rendre plus fiable l’impression des modèles 3D mais sans perdre en simplicité, et tout en facilitant le contrôle sur l’impression du modèle », précise Carl Bass. « Nous travaillons avec les fabricants de matériel afin d’intégrer la plateforme Spark aux imprimantes 3D actuelles et à venir », ajoute-t-il. La plateforme Spark est ouverte et des licences sont librement proposées aux fabricants de matériel ou toute personne intéressée.
Souhaitant rendre plus accessible la technologie et accélérer le rythme d’innovation dans l’industrie de l’impression 3D, Autodesk vient de lancer également Spark Investment Fund, un fonds d’investissement doté de 100 millions de dollars pour les entrepreneurs, les start-ups et les chercheurs dans le domaine. Pour Gartner, l’impression 3D représente une des dix tendances technologiques stratégiques pour 2015. Selon le cabinet d’étude, le nombre d’imprimantes 3D, un marché encore balbutiant, va augmenter de 98 % l’année prochaine et de 100 % l‘année suivante… Les acteurs, éditeurs et fabricants qui peuvent être légitimes sur ce marché, se positionnent donc dès maintemant. HP vient, lui aussi, tout juste d’annoncer son imprimante 3D couleur pour l’entreprise, la HP Multijet Fusion, mais celle-ci ne sera commercialisée qu’en 2016.