Une croissance externe

Iron Mountain, créée en 1951, est présente dans de nombreux pays d’Europe. Elle s’y est développée par croissance externe. Elle entre sur le marché français en 1999 par l’acquisition d’Archivage Actif, spécialisé dans l’archivage physique. Elle a poursuivi sa croissance sur le marché français en acquérant Mémogarde (gestion des sauvegardes informatiques), Architel (archivage physique et GED), Anamnis (archivage physique) et Anamnis GDM (archivage électronique).
Pour Stéphane Benais, directeur des services professionnels pour l’Europe d’Iron Mountain, la problématique de l’archivage physique et électronique est similaire : “Il faut tout d’abord identifier les documents éligibles à l’archivage ; nous avons un service d’ingénierie susceptible d’aider le client. Les documents à problématique patrimoniale ou juridique sont à archiver. Selon chaque pays, les critères seront différents. Par un ‘entonnoir’, on élimine les documents non pertinents. Ensuite, par un plan de classement, on indexe les documents, et on gère les droits d’accès. Pour les dossiers physiques vivants, la question de la numérisation se pose en fonction du coût du stockage physique, du taux de rotation (fréquence d’accès au document) et du coût de la numérisation.” Les solutions d’Iron Mountain permettent de réduire jusqu’à 50% le volume d’informations obsolètes. Un moteur de recherche complet est en cours de déploiement en Europe, permettant de rechercher à la fois des documents physiques et électroniques dans le cadre d’un plan de classement.
L’entreprise propose différentes solutions de protection des données. Iron Mountain offre le stockage sécurisé de bandes de sauvegarde sur site distant. La société a pris en charge plus de 250 sinistres et mené plus de 25 000 tests de récupération après sinistre. Elle propose la protection en continu, soit la sauvegarde des données des serveurs à de très courts intervalles. Iron Mountain Digital, la division numérique de la société, édite différents logiciels de sauvegarde. Iron Mountain possède trois datacenters en Europe, deux au Royaume-Uni et un en France, en Bretagne.