Notre interlocuteur était responsable des offres cyber chez un assureur. Il témoigne qu’après l’euphorie du lancement et les perspectives d’envolée du marché, les sociétés d’assurances ont vite déchanté devant les montants des indemnités qu’elles avaient à régler.
« Certains courtiers et agents avaient « poussé au crime » par ignorance, en indiquant des besoins clients étendus. Les assureurs se mordent les doigts. Les réassureurs ont sifflé la fin de la partie, quand ils ont constaté le montant des expositions : 3 à 4 fois supérieure aux attentes ! Face à cette activité qui s’est révélée déficitaire pour beaucoup, des compagnies ont dû augmenter à la hausse les primes, imposer des conditions plus strictes, et à mettre à la baisse les garanties. Et ils ont fait le ménage dans les comptes-clients. »
Paiement des rançons
« En cas de ransomware, les assureurs ont souvent préféré aider à remédier, et ont résisté à payer les rançons. Le marché s’organise, pour éviter aux assureurs d’être taxés d’avoir participé au financement du banditisme, voire du terrorisme ! »
