Dans ce 3e syndrome, un (ou plusieurs) architecte de génie est mandaté pour inventer une solution personnalisée pour l’équipe de développement. Généralement cet architecte est très intelligent, et c’est en partie le problème, car il se croit capable d’inventer toutes les solutions pertinentes pour le projet. Il commence donc à concevoir un 'framework' supposé être la recette optimale pour le projet.
Mais mettre le bon niveau d’abstraction pour un projet nécessite de placer le curseur au bon endroit entre généricité et simplicité. Et l’expérience du terrain montre que trouver un équilibre de ce type est antinomique avec le profil psychologique de l'architecte. On aboutit de manière quasi-prévisible à un désastre économique, et on se retrouve au mieux avec un coûteux framework qui ne peut être maintenu que par l’architecte luimême.
Si les AGL sont parfois perçus comme un problème en plaçant le client dans une situation de dépendance vis-à-vis d'un fournisseur, le syndrome décrit ici, à savoir la dépendance vis-à-vis d'un architecte, est bien pire.
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