- L’IA et l'automatisation, moteurs de l’ITSM
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Les DSI du secteur public travaillent dans un cadre contraint. Ils doivent respecter le code des marchés publics pour sélectionner leurs prestataires et des référentiels de sécurité, d’interopérabilité ou d’accessibilité (RGS, RGI, RGAA) ainsi que la directive Inspire qui établit une infrastructure d’information géographique pour l’Union Européenne. Comment rester créatif dans un tel cadre avec un souci de développement durable ? Comment mettre à disposition les données publiques face à la montée en puissance des projets publics-privés ? “Le cloud computing propose des pistes et les élus y trouvent plusieurs avantages. Il faut s’y préparer”, note Philippe Ourliac, délégué général de l’Oten (l’observatoire des territoires numériques). Les techniciens informatiques doivent évoluer vers la conduite de projets, l’accompagnement des métiers et des citoyens ; “de la crèche au cimetière ; le métier reste le plus important”, note René-Yves Labranche. Aucun doute, pour Benoît Delanoe, d’Orange Business Services, “le cloud est inéluctable. Il permet d’évoluer vers la nouvelle vague informatique. D’ailleurs, je ne connais pas un expert Citrix, VMware ou Hyper- V au chômage : on les cherche partout”. Mais, la mutualisation des ressources informatiques rencontre un dernier obstacle, plus difficile à surmonter celui-là. Malgré les nombreuses synergies entre localités proches, il existe aussi une concurrence inéluctable entre les maires voisins ; elle se situe au niveau des entreprises créatrices d’emplois. Chaque élu cherche à les faire venir, grossissant ainsi les contributions économiques territoriales (taxe professionnelle). Toutes les données et tous les services informatiques ne seront donc pas regroupés au niveau des communautés d’agglomérations.