Qualité logicielle, test : une démarche globale avec du cycle de vie

Plus haut, nous avons évoqué l’industrialisation logicielle. Il est nécessaire de rentrer plus en détail sur l’infrastructure logicielle à utiliser. Vous devez tout d’abord définir vos besoins organisationnels sur les projets, les équipes. Quelles briques ALM déployer ? Mettre en place la conduite du changement dans les équipes. Pour la partie test, votre démarche doit être raisonnée et planifiée. “Il ne faut pas se lancer dans les tests comme cela. Mais vous n’avez pas besoin de faire dans l’exhaustif. Ce qui est important est de mettre en place le référentiel de tests.”, prévient Natacha Pickaert. Ce référentiel va contenir l’ensemble des tests, des plans de tests, les résultats, les historiques. Vous devez pouvoir tracer chaque test et savoir ce qu’il s’est passé. Cette traçabilité aide à comprendre qui a fait quoi et où. Elle est d’autant plus indispensable si vous passez par de l’externalisation. Le test s’intègre dans la méthodologie agile, la conduite de projet, l’environnement ALM. Si vous n’avez pas d’expérience de qualité, vous devrez l’acquérir en formant des testeurs, en sensibilisant l’ensemble de l’entreprise, ou en faisant intervenir une SSII spécialisée. Surtout, test et qualité ne doivent pas être isolés de la gestion de projet, les testeurs ne doivent pas agir dans leur coin. C’est la meilleure manière pour rendre votre démarche qualité inefficace.