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Les offres, de plus en plus intégrées, de pilotage et d’exécution des flux logistiques en temps réel comprennent, selon leur périmètre, différents modules : la gestion de la production (MES), des approvisionnements et des fournisseurs, la gestion des commandes clients, celle du cross-docking (passage par une plateforme pour préparer la commande sans stockage des produits) ou de l’entreposage (WMS), la gestion des ressources humaines dans l’entrepôt, du transport (TMS), l’outil de traçabilité allant jusqu’à la livraison… Les bénéfices attendus sont la réduction du nombre d’applications existantes, la réduction des procédures manuelles, la baisse de l’encours de stock, la hausse de la qualité des produits, la visibilité sur l’ensemble de la chaîne, depuis les approvisionnements jusqu’à la distribution finale. Olivier Dréan est directeur des partenariats Europe Moyen- Orient Afrique de l’éditeur californien Apriso, qui offre une plateforme d’exécution de la supply chain, FlexNet, spécialisée pour les industries discrètes : “un même outil flexible gère l’intégralité des données, avec un seul modèle de données, ce qui permet une traçabilité transverse sur toute la chaîne. Il remplace ainsi de nombreuses applications en silo dans les usines.” Il remarque : “Fiabiliser le contrôle des processus en installant un outil d’exécution supply chain est une garantie de réussite du projet ERP. L’Oréal a installé SAP et FlexNet (modules qualité, production, logistique) en même temps sur 25 sites. Nous commençons à recevoir de plus en plus des cahiers des charges ERP + solution d’exécution des opérations. C’est plus performant et simple de faire les deux en même temps. Pour une base 100 de coût pour un ERP, un outil de gestion des opérations coûtera 7,5 à 12% en plus.” La suite FlexNet d’Apriso, destinée aux industriels comprend naturellement un MES (mais pas de TMS), ce qui n’est pas le cas de tous les concurrents ; Olivier Dréan note : “le cahier des charges d’un MES est très technique. Pour réussir le projet, il doit être porté par le directeur technique, dans le cas de l’Oréal un ancien patron de site.” Au-delà de la pure gestion des flux, c’est l’optimisation des stocks qui est recherchée. “Notre module le plus vendu est G.O.L.D. Topase, qui permet de planifier les ressources pour optimiser l’approvisionnement des entrepôts et magasins, avec une forte demande dans le secteur de la santé, nouveau pour nous”, indique Robert Husset, directeur des solutions logistiques de l’éditeur finlandais Aldata. Celui-ci offre sa suite de pilotage de flux G.O.L.D., initialement à la grande distribution. Luigi Bianchi, président de l’éditeur franco-italien Wexlog, offre une suite d’exécution de la chaîne logistique, avec les outils WMS, TMS et des outils de pilotage de la chaîne : “Nous jouons le médiateur entre l’ERP et les outils verticaux opérationnels supply chain, les nôtres au sein de notre suite Wexlog VS ou d’autres. L’objectif est de transformer une commande en un ensemble d’opérations à traiter.”