Pourquoi la virtualisation des PC concerne-t-elle seulement 15% des PC d’entreprise ? En fait, elle reste dominée par l’affichage déporté (12% des installations, selon Ovum). Ce modèle est particulièrement bien adapté aux centres d’appels. Plus polyvalentes, les solutions VDI de Citrix, VMware, Red Hat ou Quest Software ne concernent donc que 3% du marché (en 2010). Plusieurs raisons expliquent la frilosité des décideurs informatiques face à l’approche centralisée. Bon nombre d’entre eux ont favorisé le downsizing, c’est à dire la mise en réseau de PC en remplacement de terminaux reliés aux grands systèmes. Or, le prix de l’infrastructure VDI (serveurs, stockage et clients légers) est estimé par IDC 20% plus onéreux que celui du réseau de PC. A contrario, le déploiement de plusieurs centaines de clients légers peut s’effectuer à partir d’une seule et même image virtuelle. Un template vdisk sous XenDesktop, par exemple, économise l’espace disque partagé. Mais les solutions de virtualisation de PC doivent encore évoluer pour convaincre pleinement. Précurseur du modèle sous Windows Server, le leader Citrix est passé d’une entreprise monoproduit à un fournisseur multi-facettes. “On ne voit plus l’utilisateur comme étant associé à un seul PC, mais dans son ensemble, avec son profil, ses applications, ses réseaux sociaux et ses divers terminaux, note Pascal Ozanne, directeur marketing de Citrix pour l’Europe du sud. Nos solutions de virtualisation veulent apporter une valeur globale et de la flexibilité à l’entreprise, pas un simple retour sur investissement”.
Passer de 15% à 40% du marché en trois ans
Sommaire du dossier