“Afin de mettre en place notre stratégie cross-canal, nous avons dû repenser nos déploiements applicatifs dans une optique d’automatisation maximale. L’idée principale est de pouvoir répondre rapidement aux enjeux liés à la transformation numérique du groupe”, explique Thierry Leclerc, le responsable du département Systèmes d’Information de BUT. Le défi technique est à la hauteur de l’enjeu concurrentiel du distributeur d’ameublement, électroménager et multimédia : “Les nouveaux services numériques doivent faciliter les interactions au travers du Web, des réseaux sociaux et des terminaux mobiles et être intégrés aux applications historiques du back-office”, précise Yann Guernion, directeur marketing produit d’Automic.
L’éditeur autrichien est chargé de fournir un outillage qui s’inscrive dans une approche DevOps déjà initiée. “Les nouveaux services vont vivre à côté d’un historique informatique qui n’est pas prêt de s’arrêter. Grâce au modèle agile, la mise en production d’applications numériques doit accélérer”, poursuit-il. Louper un élément dans un fichier de configuration rend parfois l’application bancale ou bien lui fait produire des résultats incohérents. Pour éviter cet écueil, il faut composer avec les outils déjà en place. Imposer l’outillage DevOps en mode big bang n’est pas la meilleure chose à faire : “via une phase pilote, on s’interface avec Jenkins pour l’intégration continue. Cela permet de coordonner une chaîne de livraison complexe, des développements à la construction de l’application, en passant par les tests.”