Jean-Claude Lhote,
architecte IT chez L’Oréal
« Nous espérons avoir porté toute l’“intelligence” de l’Oréal sous forme d’API d’ici 3 ans »
« Nous avons fait le constat en interne que l’ESB n’est pas du tout une solution d’intégration agile. Les annuaires UDDI de gestion de Web services n’était pas assez tournés vers l’utilisateur, ce qui nous a poussés à nous intéresser à l’API Management. Pour nous, cela consistait en un portail orienté « citizen » où l’utilisateur pourrait aller chercher les données dont il a besoin, ramener ces informations sous Excel s’il le souhaite par appel d’API. Enfin, l’API management nous permettait de découpler nos applications les unes avec les autres.
En tant qu’architecte, mon cahier des charges était d’être capable de mettre en production des applications ou des solutions en moins de 2 mois. Nous avons estimé qu’en mode on-premise cela ne sera pas possible, nous avons alors décidé d’aller dans le Cloud. La solution s’est avérée très bonne. Par contre se posait la question des échanges de données avec nos serveurs on-premise.
Entre 100 et 200 API d’ici la fin de l’année
Avec l’IPaas Moskitos, nous avons trouvé un concepteur d’iPaas qui nous permettait de n’avoir aucune empreinte sur notre SI, aucune installation aucun changement à apporter à nos firewall mais échanger des informations, avec des requêtes sortantes.
Notre plateforme d’API management a démarré en janvier. Actuellement, une trentaine d’API sont en ligne et de nombreux algorithmes sont en cours de développement actuellement. Jusqu’à présent nous ne savions pas trop comment les proposer, désormais ils seront publiés sur notre place de marché L’Oréal et proposé à nos partenaires, notamment les universitaires. Si un chercheur a besoin de l’une de nos formules, nous n’aurons plus à envoyer un fichier plat avec les détails de la formule. Ils appelleront l’API qui délivre les données de la formule et s’ils disposent des droits adéquats, ils accéderont à l’information. Nous espérons entre 100 et 200 API en ligne d’ici la fin de l’année et nous espérons avoir porté toute notre “intelligence” sous forme d’API d’ici 3 ans. »