La direction des Systèmes d’Information et du Digital de la foncière Gecina compte une trentaine d’experts également répartis entre les études et la production. « J’ai rejoint Gecina en mars 2018 tandis qu’un vaste projet de digitalisation était lancé à l’initiative de notre directrice générale Méka Brunel. Pour que le numérique figure au cœur de la relation client, il fallait que nos salariés se sentent eux-mêmes à l’aise avec leur propre outil de travail », souligne Joël Robin directeur des infrastructures et de la production IT.
Pour cela, le parc de terminaux a été homogénéisés autour de 540 PC (modèles Lenovo Yoga associés à des écrans incurvés), autant de smartphones Apple et quelques 50 Surfaces Hub Microsoft partagés dans les salles de réunion. Grâce à l’optimisation du poste de travail, combinée à l’usage des applications Teams et One Notes et à la migration de la téléphonie sur Skype, les collaborateurs de Gecina sont entrés de plain pied dans l’univers du digital.
« Pour soutenir davantage de services, nous avons dû refondre notre infrastructure. Nos serveurs Dell et baies de stockage NetApp ont été remplacés par la solution hyperconvergée de Nutanix avec son hyperviseur Acropolis, avec à la clé un gain économique par rapport aux licences VMware et un impact positif sur notre empreinte carbone. La sauvegarde est confiée à Rubrik ; Cloudian apporte un stockage secondaire en mode S3 pour nos archives, demain l’archivage pourra se tourner vers Amazon Glacier. Ces évolutions nous débarrassent de la rotation de bandes magnétiques », poursuit le diplômé de l’ESSEC en management des systèmes d’information.
A la clé, le délai de reprise d’activité en cas de sinistre est passé de 24 heures à une heure pour une centaine de machines virtuelles sensibles, sur un total de 200 VM. D’ici à la fin 2019, le siège parisien de Gecina sera relié à deux datacenters au nord de Paris.