Dans les faits, la virtualisation est vue du point de vue technique (ex. : flexibilité), économique et de rationalisation de l’usage des ressources. Par contre, les équipes oublient trop souvent une dimension cruciale à comprendre et à mettre en place comme le souligne fortement J.Y. Pronier : l’orchestration. Il s’agit de pouvoir automatiser des processus IT afin de limiter l’intervention d’administrateur, ou d’autres personnes. Cela peut être dans le cadre du provisionning des machines virtuelles, dans le cadre d’exécution de processus métiers ou dans la règle de gestion de la montée en charge, du stockage réparti, etc. L’orchestration couvre aussi le cycle de vie des machines virtuelles, de l’administration courante. En réalité, la couche d’orchestration est la dernière marche avant le Cloud (privé ou hybride) dans son infrastructure. Car, sans cela, on ne peut pas comprendre le Cloud, ni son utilité.
Virtualisation, Cloud privé, quelle est donc la différence ? La frontière est subtile. Car la fondation du Cloud privé est justement la couche de virtualisation à laquelle on ajoute de l’orchestration, comme vu plus haut, et des services et applications. Le Cloud privé peut être vu comme une super virtualisation mêlant serveur, application et éventuellement les aspects desktop, avec ou sans services externes.
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