L’université allemande de Paderborn, spécialisée dans les sciences, compte 14 000 étudiants et 2 000 salariés, répartis dans cinq facultés. Elle a une grande tradition de décentralisation et il n’existait pas de service informatique central jusqu’en 2001, date de la création du Centre pour les technologies de l’information. Il cohabite toujours aujourd’hui avec des services attachés à une faculté voire même à un département. Christopher Odenbach, responsable du département serveurs et systèmes du Centre pour les technologies de l’information, note le principal point critique :“Dans les universités allemandes, les gens ont l’habitude de faire ce qu’ils veulent. On ne peut pas leur imposer d’utiliser telle solution, on peut simplement leur dire que nous fournissons tel service, et qu’ils peuvent, s’ils le souhaitent, le faire par eux-mêmes.”
Il en résulte un environnement informatique hétérogène, avec des serveurs éparpillés dans toute l’université et même dans la ville, alors que le volume des données s’accroît continuellement. L’université a ainsi compté jusqu’à 80 serveurs de messagerie électronique, contre six aujourd’hui au sein d’un service centralisé.
Pour consolider tout ceci, l’université a fait le choix de la virtualisation, avec une plate-forme VMWare ESX tournant sur six serveurs HP Proliant, associés à un réseau de stockage SAN HP Lefthand P4000, représentant 160 machines virtuelles. Le budget pour l’infrastructure virtuelle et le stockage s’est élevé à 250 000 euros. D’après M. Odenbach, “le système fait simplement ce qu’il doit faire : il est stable et rapide. Nous prenons moins de temps pour l’administration aujourd’hui. Pour ajouter de nouvelles machines virtuelles, cela prend quelques minutes !”
Cette solution fonctionnant bien, il est envisagé de virtualiser les serveurs du service informatique de la faculté d’informatique, le plus grand service décentralisé de l’université, avec un budget de 500 000 euros.
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