Alors que l’encadrement législatif européen de l’IA est en pleine construction, les dangers des algorithmes sont bien réels. Car ils sont programmés et entraînés par des humains, avec leurs biais cognitifs. Le Parlement Européen a formulé des recommandations en faveur d’éléments constitutifs d’une IA de confiance tels que l’éthique, la responsabilité, la sécurité et la transparence. L’UE corrèle le niveau d’exigence éthique de chaque IA en fonction du risque associé à son utilisation. Le chatbot d’un service client, un algorithme de recrutement, une IA médicale n’ont évidemment pas les mêmes enjeux.
Selon un sondage mené par l’IFOP pour Impact AI publié fin janvier, 73% des Français déclarent que le développement d’une IA de confiance est un enjeu important, voire essentiel, mais seuls 18 % des Français pensent que les pouvoirs publics sont capables de garantir une IA de confiance.