Il ne faut pas choisir de l’open source parce que c’est de l’open source. Il faut que ces logiciels répondent aux besoins de l’entreprise, des utilisateurs. Que les fonctions couvrent votre travail au quotidien. “Tout dépend du produit sélectionné. Par exemple, avec SugarCRM on peut traiter une grande partie de la gestion commerciale d'une petite équipe. Mais que ce soit en propriétaire ou en Open Source, il n'existe pas de solution parfaite, chaque activité à ses spécificités propres. L'intérêt de l'ouverture du code est qu’elle permet d'utiliser un produit Open Source comme base de son CRM métier. Les coûts liés à l'acquisition d'un éventuel logiciel propriétaire peuvent être investis dans la réalisation de la personnalisation d'un logiciel Open Source. Par exemple, le SI d'ANASKA est un assemblage de briques logicielles OpenSource mêlé avec des développements spécifiques. Nous avons SugarCRM pour la partie commerciale, le facturier pour la partie comptable, Webcalendar pour la gestion des plannings d'équipe et Ulysse, un développement spécifique, pour la partie gestion de l'activité formation. Le tout est synchronisé via des jobs Talend,” recadre Cyril Pierre de Geyer.
Bien entendu, comme on vient de le voir, si un logiciel ouvert répond à votre attente et exactement avec les fonctionnalités nécessaires, vous pouvez le développer, avec les coûts que cela engendre. Un autre point qu’il faut considérer, est l’intégration entre les différents outils. Par exemple, la suite Office de Microsoft sait interagir avec les autres outils de l’éditeur ou d’éditeurs tiers. En open source, cette intégration n’existe pas ou mal. Il est donc souvent nécessaire de créer une “glue” d’intégration. C’est aussi le rôle des SSII qui peuvent packager un ensemble de logiciels ouverts. L’avantage est de disposer d’un environnement logiciel intégré et facile à déployer.