En matière d’environnement, la dématérialisation présente certains avantages évidents. Tout d’abord au niveau des impressions et/ou des photocopies avec la diminution du papier, avec les réserves faites précédemment. Attention également aux idées fausses, les forêts ne sont pas directement impactées car celles qui sont destinées à produire du bois pour le papier sont en fait recyclables, il faut donc plutôt chercher du côté de l’énergie, de la diminution de rejet de CO2 et des matières premières nécessaires à la fabrication par exemple des encres, etc.
La dématérialisation agit ensuite sur la diminution du transport de marchandises ou des déplacements professionnels, ou encore permet un contrôle à distance de certaines installations. Cette action se traduit par une diminution de la consommation en énergie et de la production de CO2.
A contrario, la dématérialisation est source de consommation d’énergie supplémentaire pour la fabrication, le fonctionnement mais aussi le refroidissement des différents matériels électroniques (PC, serveurs, routeurs,…), de matières premières, entre autres de métaux précieux qui entrent dans la fabrication des ordinateurs ou d’éléments particulièrement polluants qui nécessitent une attention toute particulière en fin de vie pour ce qui est de leur recyclage éventuel.
Tout comme il est indispensable de prendre en compte le cycle de vie complet du document pour sa partie contenu, il est également nécessaire d’envisager l’analyse de ce même cycle de vie, mais cette fois pour son impact sur l’environnement, essentiellement en matière énergétique, sachant que beaucoup d’autres critères peuvent également intervenir dont il sera nécessaire d’étudier la sensibilité pour n’en retenir que les principaux.
Une telle méthode est d’ailleurs standardisée par la série des normes ISO 14040. Le schéma (source BIOis) présente l’ensemble des étapes à étudier tout au long de la vie du document et des produits et services induits.