La virtualisation des PC allège les procédures de maintenance du parc micro. Elle apporte à présent un service personnalisé à chaque utilisateur, dans un environnement mutualisé et maîtrisé, avec une sauvegarde consolidée. L’émergence de nouveaux catalogues d’applications et la bascule progressive des logiciels vers les services SaaS devraient accroître son adoption par l’entreprise, dans les années à venir. Le prochain desktop Cloud doit procurer plus de sécurité, d’agrément de travail, de réactivité et de compétitivité. Mais gérer les performances et les périphériques des clients légers reste une opération délicate. Tout dépend de l’infrastructure des sites et des applications à déployer. Enfin, la personnalisation de l’environnement virtualisé n’est apparue que très récemment, via les outils d’Appsense, RES Software ou TriCerat. A l’horizon 2015, le Desktop Cloud pourrait peser jusqu’à 40% des PC professionnels vendus, prévoit le Gartner. Une part de marché colossale qui sera atteinte au prix d’une démocratisation de l’offre, donc d’une inévitable guerre des prix. Citrix (XenDesktop) et son principal rival VMware (View) lancent maintenant les premières salves. Derrière eux, une quinzaine de challengers sont déjà prêts à monter au créneau. Citons Desktone, Cisco VEI, IBM Virtual Desktop, Kaviza, Microsoft RDS, MokaFive, Neocoretech NDV, Oracle VDI, Parallels Workstation, Quest vWorkspace, Red Hat RHEV, Systancia Applidis Fusion, Virtual Computer NxTop et Vision Solutions Flex. Selon la rapidité d’adoption du client hébergé, les plus petits spécialistes pourraient bien devenir des proies attractives, ne serait-ce que pour gonfler la base installée de l’acquéreur.
Les attraits de l'approche centralisée
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