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La dématérialisation des documents se prête pour sa part relativement bien au SaaS, à condition de numériser ses documents avant de les envoyer vers une plateforme distante : sauf cas particulier de l’externalisation totale, la dématérialisation en mode SaaS ne traite pas de papier mais exclusivement des fichiers. Comme pour une solution de lecture automatique de documents classiques, la capture et l’identification des données sont automatisées, quels que soient les formats transférés. La richesse de la prestation varie en fonction des tarifs proposés, négociés avec le prestataire sur des bases de volumétrie et de complexité des documents mais aussi de stockage et d’archivage à vocation probatoire. Les avantages du SaaS séduisent surtout les PME. Ils sont d’abord d’ordre financier : hors scanner, une offre SaaS ne demande aucun investissement matériel à l’entreprise et repose sur des frais mensuels prévisibles. Une application qui reste accessible de partout, pour peu que l’on dispose d’une connexion Internet, est un autre point fort du SaaS. On peut également évoquer l’absence de la gestion de l’infrastructure et de la maintenance, déportée sur le fournisseur, et l’assurance de disposer d’outils mis à jour régulièrement. La centralisation des données et des sauvegardes dans des datacenters sécurisés, fiables et assurant le niveau de service de reprise contractuel constitue également l’attrait du service à la demande. Mais il existe quelques inconvénients à opter pour le SaaS. Au-delà d’un coût plus élevé de 20 % environ sur le long terme par rapport au modèle On Premise (installé), l’adoption du SaaS peut en effet être freinée par la perspective d’une perte et d’une divulgation de données sensibles non-hébergées en interne. Sans compter les éventuelles pannes d’Internet, qui peuvent rebuter plus d’une entreprise si elles n’ont pas une garantie minimale de SLA, ni l’absence de support physique des applications et des données. Autre choix plus sécurisant, le cloud privé, réseau propriétaire ou centre de données fournissant des services hébergés pour un nombre restreint d'utilisateurs. Les applications déployées dans cet espace sont administrées directement par l'entreprise, et quelque fois mutualisées. “Cette solution permet d’associer les avantages du cloud avec les avantages d’une solution On Premise, à savoir la possibilité de personnaliser une application tout en garantissant que les données sont stockées sur un espace dédié. Elle est adaptée pour de grandes entreprises avec une multitude de sites ayant pour certains de faibles volumes ne nécessitant pas le déploiement d’une solution sur site”, explique Christophe Rebecchi. Le cloud hybride conjugue quant à lui un cloud privé qui abrite le coeur des applications stratégiques de l’entreprise et un cloud public qui fournit la puissance d'une infrastructure à la demande lors des pics d’activités.