Près de 60 millions de tonnes de CO2 en moins par an : c’est le potentiel de réduction des émissions de CO2 que promettraient les migrations vers le Cloud d’après une étude d’Accenture publiée en novembre (“The Green Behind the Cloud”).
« Le passage au Cloud public peut se traduire par une réduction considérable des émissions de carbone : une baisse de l’ordre de 5,9 % des émissions dues à l’infrastructure informatique mondiale, soit près de 60 millions de tonnes de CO2 en moins chaque année », soutient l’entreprise « Cela reviendrait à retirer 22 millions de véhicules de la circulation », compare-t-elle.
Mais il ne s’agit là que d’un potentiel. L’analyse d’Accenture montre qu’à elles seules, les migrations initiales vers le Cloud peuvent réduire les émissions de carbone de plus de 84 % par rapport aux infrastructures conventionnelles. Mais ces réductions peuvent aller encore plus loin – jusqu’à 98 % – lorsque les applications sont spécialement conçues pour le Cloud, soutient-elle « Il n’existe pas d’approche toute faite du parcours cloud durable : les décisions que prennent les entreprises en matière de migration, de conception et d’ingénierie déterminent directement le degré de durabilité de leurs solutions et les avantages qui en découlent. Et elles doivent bien comprendre ces enjeux », explique Stéphanie Jandard, directrice générale d’Accenture Technology France.
Accenture propose à ses clients un module “Green Cloud Advisor”, disponible sur sa plateforme myNav, qui leur permet d’évaluer les émissions de CO2 associées au cloud et d’obtenir des conseils destinés à réduire leur empreinte carbone.