Dans le legacy on parle plus volontiers des applications que des données. Or, la donnée patrimoine est cruciale pour l’activité d’une application critique et le business de l’entreprise. Pour assurer la reprise de la donnée legacy, la qualité est primordiale. Il faut auditer minutieusement les bases de données, la tables, les données, etc. avant de reprendre un patrimoine. La qualité de la donnée, établie il y a 10 ou 15 ans, n’est pas du même niveau que l’exigence d’aujourd’hui. “C’est une véritable enjeu. L’ésotérisme des formats, l’absence de documentation, la rigidité de la structure n’aident pas ! Il faut du pragmatisme” estime Fabrice Bonan.
L’erreur serait de partir tête baissée dans la migration des données, dans le nouveau SGBD. L’échec ne sera alors jamais bien loin ! La démarche progressive est conseillée, en évitant de tout migrer d’un coup, en procédant à une cartographie des données. La démarche demande du temps. L’usage d’un ETL peut “simplifier” la migration. Il est bien entendu possible de migrer directement d’un SGBD vers un autre mais la connaissance de la structure, ou au moins du format des données, est nécessaire.