Gérald Karsenti,
PDG SAP France
« J’ai une vision très proche de l’USF [Ndlr : association des utilisateurs francophones des solutions SAP, voir interview G. Perancin] depuis que je suis arrivé chez SAP. Nous sommes en parfaite entente. Je n’ai par principe aucun sujet tabou. Les sujets dont nous rediscutons régulièrement sont liés à notre structure contractuelle, au digital access, accès indirects…
Des investissements lourds
Mais il faut comprendre que le software est un secteur très capitalistique : on investit des tonnes d’argent et de matière grise, bien plus que dans le hardware. Personne ne peut nous reprocher de vouloir nous assurer que les clients, en accès direct ou indirect, utilisent l’IP [ndlr, propriété intellectuelle] telle qu’on leur a vendue. Il ne s’agit pas de faire des audits de façon sauvage, mais de travailler en collaboration avec les clients.
Nous voulons leur apporter une aide pour qu’ils puissent comprendre comment les solutions SAP ont été déployées, où elles se trouvent, quelles sont leurs versions… Mon travail est de fournir aux clients des solutions à valeur ajoutée, les niveaux de services requis pour aboutir à des projets bien intégrés, mis en œuvre et réussis, ce qui nécessite un travail millimétré ».
