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Les sociétés Fusion IO, OCZ, LSI, Samsung, Stec, Toshiba, Violin Memory vont donc profiter de cette pénurie provisoire de disques magnétiques. En dépit d’un tarif encore élevé et de capacités modestes, les disques SSD vont rejoindre davantage de configurations, jusqu’aux centres de données qui apprécient leur faible consommation d’énergie. “Nos disques SSD, dépourvus de toute mécanique, consomment 6 watts, soit trois fois moins d’énergie qu’un disque magnétique. Pour atteindre 100 000 IOPS, 6 disques SSD suffisent, là où il faut aligner 330 disques magnétiques dévorant 6 KW”, compare Davide Villa, Vice President de Stec, chargé des ventes en Europe, Moyen-Orient et Afrique. Le concepteur Californien propose des capacités de 50 à 400 Go pour un prix oscillant entre 8 et 15 dollars par Go, selon la technologie retenue (SLC, single level cell ou MLC, multi-level cell). L’affectation d’une zone de mémoire flash à la cartographie des données et des algorithmes avancés contribue à optimiser l’intégrité des données et à prolonger la durée de vie du support SSD. Enfin, avec son nouvel accélérateur Zeus- RAM sur bus PCI-E, Stec dope les entréessorties du serveur de base de données et vient rivaliser avec les interfaces de son compatriote Fusion IO. Hitachi, Seagate et Western Digital ont réagi en proposant des disques magnétiques consommant moins de 8 watts. Mais leur vitesse de rotation abaissée les rend impropres au stockage primaire des entreprises. Ces médias rejoignent volontiers des boîtiers de sauvegardes sur disques, voire sur le cloud. A présent, l’entreprise retient plusieurs familles de disques aux performances distinc tes : “de nombreux utilisateurs se demandent pourquoi ils devraient utiliser un disque SSD qui coûte plus cher, pour quel retour sur investissement. En pratique, on voit un ratio apparaître de 5% à 10% de disques SSD, de 20% à 25% de disques SAS rapides, le reste étant composé de disques Sata et, pour l’archivage, de bandes magnétiques”, note Bob Plumbridge, CTO d’HDS et président de l’association SNIA Europe qui organise le salon de Francfort. Les fournisseurs reconnaissent maintenant qu’il existe des variations de performances selon la charge applicative. Quoi qu’il en soit, l’émergence des disques SSD ne signe pas l’arrêt des bandes magnétiques, pas plus que celui des disques durs. “Avec l’évolution de la fiabilité des médias et avec l’évolution des prix, les ratios d’utilisation vont simplement changer”, prévoit le directeur technique d’HDS.