Finalement qu’est-ce que la modernisation des applications ? Pour Micro Focus, il s’agit de mettre à disposition des utilisateurs, des fonctionnalités legacy, avec des technologies récentes (RIA, Web 2, client riche…). Mais, cette transformation de la présentation se limite souvent au front office, car le back office reste legacy, donc sur son mainframe. Il est alors possible de rajouter des fonctionnalités, de modifier l’ergonomie, etc. Cela évite de toucher aux règles métiers, aux données, aux traitements lourds.
La modernisation est aussi venue d’un constat simple : la nécessité d’intégrer, de faire interagir le legacy, le mainframe avec les autres logiciels de l’entreprise, par exemple un ERP / CRM avec les données mainframe ou encore assurer les échanges entre sa base et son site de e-commerce. Sans cette couche de modernisation – intégration, l’entreprise perdrait son marché et son efficacité.
C’est un aspect que Micro Focus pointe régulièrement du doigt : quelle est la faisabilité de cette modernisation, surtout dans le cas d’une migration du code et des données vers un nouvel environnement ? Nous retrouvons les mêmes problématiques que sur un projet “classique” : adhésion des équipes, conduite du changement, changement dans la concertation de la culture des équipes. Pour le client, finalement, cela ne change pas grand-chose, car cela doit être transparent.
L’autre problème que les experts MicroFocus pointent du doigt, et dont tout bon spécialiste doit se méfier, concerne la qualité intrinsèque du code Cobol et des données (structures de tables par exemple), de l’usage de fonctions propriétaires à un Cobol ou à un système (ex. : Unisys). Plus un existant est couplé, plus la modernisation s’avèrera délicate, et coûteuse.