Il existe différents critères de choix d’une solution. Clients et éditeurs rappellent la consigne numéro un : regarder d’abord les business process, pas les fonctionnalités. Cependant, une fois cette étape réalisée, Jean-Yves Costa, directeur des solutions logistiques de Hardis, SSII et éditeur qui offre la suite logicielle WMS et TMS Reflex, tente de définir les choix : “le progiciel doit avoir une large couverture fonctionnelle, une bonne notoriété à travers ses références clients et sur le marché, il doit être flexible et agile à travers son paramétrage (la logistique doit s’adapter sans cesse aux changements des stratégies d’entreprises). Il doit être robuste pour faire face à des effets de volumétrie, ce qu’est Reflex. Il doit couvrir au minimum 90% des besoins exprimés en standard par le client. Enfin, ce n’est pas qu’un choix de progiciel mais plus une solution qui va intégrer le progiciel, la mise en service avec une méthodologie rigoureuse, le support post-démarrage, les garanties d’évolution de version sans risques et une relation de partenariat durable entre l’éditeur/ intégrateur et le client.” Henri Seroux, directeur général Manhattan Associates France ajoute d’autres critères : “Le volume de chiffre d’affaires et les investissements en recherche et développement. Pour un chiffre d’affaires de 297 M$ en 2010, nous investissons plus de 40 M$ en R&D, dont plus de la moitié sur le WMS. Le nombre de clients en est un autre. Nous en avons 1 200 dans tous les secteurs, avec des clubs utilisateurs par secteur pour améliorer les nouvelles versions.”
Comment choisir sa solution logistique ?
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